Chers lecteurs,
Le mouvement implique l’action. Ce phénomène règne en ce moment sur la profession.
Nous avons, effectivement, tous été invités à participer aux  4ème journées scientifiques des dentistes internes et résidents de Casablanca dont le comité organisateur a veillé à offrir à la communauté des Médecins dentistes nationaux un champs riche sur le plan scientifique. Le défi à relever valait la peine que tous les efforts déployés soient couronnés de succès. Un accueil de qualité, des présentations nationales et internationales de haut niveau, une table ronde où spécialistes de tout bord se sont relayés pour discuter du risque professionnel, ont conforté tous les présents.
Par ailleurs, les étudiants aussi, forts ambitieux, et entrains grâce à leur dynamisme ont pu réussir avec brio l’organisation d’une semaine culturelle et scientifique pendant laquelle se sont déroulés à la fois des communications présentées par les étudiants (une première !), des conférences, des tournois sportifs et un spectacle.
Enfin, les syndicats régionaux et la fédération des médecins dentistes grâce à la mobilisation de leurs membres ne cessent d’oeuvrer pour l’intérêt général de la profession.
Quel bonheur ! Une réelle ruche où des ouvrières de tous les secteurs de la médecine dentaire s’affairent afin de placer ce métier sur le piédestale qu’il mérite.
Il est vrai, chers lecteurs, que nous avons le droit de nous réjouir devant les rangs de notre profession qui se serrent.
Mais, nous sommes quand même interpellés par l’inexistence de la «Reine de la ruche». Ce point n’est pas des moindres ! Qui réglemente la pratique dentaire dans notre pays ? Qui veille à asseoir les principes de déontologie que nous respectons dans notre quotidien, dans notre relation entre nous et avec nos patients ?
Dans l’attente, que j’espère ne sera pas trop longue et languissante, il est légitime de croire, et à juste titre, que la médecine dentaire au Maroc émerge de sa léthargie.
Pr. Ihsane BENYAHYA
Rédacteur en Chef
Chers lecteurs,

Les soins médicaux doivent conduire à la guérison partielle ou totale du patient, mais on assiste à une multitude d’attitudes qui font que les soins diffèrent d’un praticien à un autre, d’une ville à une autre et bien évidemment d’un pays à un autre. Question : Pour la même maladie, deux individus peuvent avoir deux sorts complètement différents ? Réponse : Bien évidemment, la vie à un prix hélas, pour vivre, il faut avoir les moyens.
Pourquoi cela ? N’est-ce pas que la santé de nos concitoyens mérite une grande attention ? Un peuple qui a une grande histoire se prépare à affronter le troisième millénaire avec force et énergie, un corps et un esprit sains leur sont nécessaires pour prétendre à une vie normale et sans embûches. Doit-on juger les individus pour ce qu’ils sont ou pour ce qu’ils doivent être? Donne-t-on assez de chance aux nécessiteux pour s’en sortir ? Peut-on prétendre qu’on s’occupe de notre pays comme il se doit ? Et là on parle de nous tous, citoyens de cette patrie si chère.
Chacun de nous a une part de responsabilité dans l’épanouissement de notre société, et cela concerne l’individu, les petits métiers et les grandes industries qui sont d’ailleurs les composantes du tissu sociétal et économique de chaque pays.
La mise en œuvre d’une réflexion sage et juste demande certainement du temps et des moyens dont la société civile dispose absolument.  Je pense fermement que tout marocain est capable de faire des efforts pour un aboutissement tellement attendu.
Nous laisserons le débat ouvert et ne baisserons guère les bras afin que le niveau de vie que l’on mérite prenne le dessus.
Pour ce mois-ci, nous annonçons le gagnant du grand concours de la meilleure publication de l’année 2001. Bien entendu, tous les auteurs méritent les encouragements pour leurs sujets forts intéressants qui ont suscité l’intérêt de consultants Français que nous avons rencontré lors du congrès de l’ADF 2001.
Nous restons alors convaincus que la qualité y est, et que votre revue scrute un avenir ambitieux, c’est de devenir Maghrébine et pourquoi pas Francophone ?
L’équipe du Courrier du Dentiste salue toutes les initiatives individuelles, des syndicats, des associations, des sociétés scientifiques et des facultés pour le développement de la médecine dentaire au Maroc.
Bonne et heureuse année 2002.
                          
Redouane MOUDEN
Directeur de la publication

Chers lecteurs,

C’est avec un énorme plaisir que nous vous retrouvons en cette saison automnale (mais pleine d’optimisme) pour prendre ensemble cette année le chemin que nous nous sommes tracés,  il y a déjà deux ans.
En effet, nous vous avions promis de faire pour le mieux pour la formation continue, et aujourd’hui, nous remercions vivement nos éminents auteurs qui enrichissent nos pages mais surtout nos esprits à tous d’un savoir de bon niveau.
Le numéro 20 de votre revue vous propose justement, chers lecteurs, dans les dossiers du mois deux sujets fort intéressants, l’un, qui mérite qu’on s’y arrête un moment, concernant la préparation endodontique avec la particularité des canaux courbes et étroits qui, aujourd’hui grâce au système HERO ne constituent pas un frein à un traitement endodontique répondant aux principes mécaniques de l’endodontie.
L’autre sujet aborde les urgences en parodontie, peut-on considérer l’abcès parodontal ou la mobilité dentaire comme étant réellement des urgences.
Ne devrait-on plutôt pas considérer les éléments cliniques en amont, comme étant les vraies urgences pour prévenir à juste titre la mobilité dentaire par exemple ? L’article proposé dans ce sens nous permettra d’en juger.
Le dossier du mois qui vous est proposé, cher lecteur, traite d’une forme clinique d’une tumeur des glandes salivaires accessoires rare car méconnue et parce qu’elle pose le problème de diagnostic différentiel avec certaines lésions intrabuccales d’allure tumorale.
Enfin, la femme enceinte dans son bonheur a le malheur d’être considérée comme un sujet à risque.
Nombre d’entre nous n’ose la traiter médicalement, ni chirurgicalement. Aujourd’hui grâce à l’avancée de la pharmacopée, la prescription chez la femme enceinte est large et englobe pratiquement toutes les familles médicamenteuses avec bien évidemment quelques réserves et exceptions, conseil plus vous propose de développer ce point.
Voilà chers lecteurs, tels sont les points abordés dans ce numéro. l’équipe du "Courrier du Dentiste" vous souhaite excellente lecture, et est dans l’attente de vos sujets concernant le courrier des lecteurs.
Nous vous rappelons que cette rubrique ne concerne pas uniquement les cas cliniques mais toutes les questions professionnelles qui suscitent votre intérêt. En revanche, nous vous donnons rendez-vous à notre stand le 27, 28 Octobre 2001 lors des IIIe Journées Scientifiques de l’A.D.I.R.R. Nous valons le détour !.

Pr. Ihsane BENYAHYA
Rédacteur en Chef

Chers lecteurs,
Il est un sujet qui fait en ce moment la une des médias : L’assurance maladie. Il est vrai que ce projet en étude depuis des années commence à être discuté avec beaucoup de sérieux et ce, au niveau de toutes les structures.
Mais soyons réalistes : si nous restons sur cette lancée, ce projet ne pourra être mis en application et effectif que dans 2 à 3 ans. C’est déjà une bonne augure!
En attendant, que faire devant notre incapacité de répondre à notre mission de soins de patients ? Que nous soyons dans n’importe quel secteur, nous souffrons tous devant la recrudescence des pathologies et de la misère de nos patients. Ce ne sont pas deux points paradoxaux, l’un engendre l’autre. Mais lequel?
Je pense que malgré toute notre vigilance,  notre enthousiasme et notre impatience devant la mise en application de ce projet, nous risquons de passer à côté de l’essentiel : LA PREVENTION.
Nous n’en faisons pas assez. Elle ne devrait à mon sens, pas se limiter à la motivation à l’hygiène bucco-dentaire au fauteuil ou lors des passages dans les écoles, mais aussi englober l’examen minutieux des patients. Que de cancers diagnostiqués tardivement grèvent le coût des soins! Que de pathologies générales créées ou compliquées par un geste invasif ou par une prescription répondent absentes aux traitements! Que de maladies générales précipitées par un refus de soin par crainte ou par absence de confiance en soi, sont rendues endémiques dans notre pays! Que de diagnostics erronés posés par prescription ou par outrage aux limites de nos compétences font perdre la crédibilité à notre profession!
Je ne prétendrais pas être exhaustive, mais les exemples sont nombreux et je reste persuadée que vous en avez aussi à décrire. Je voulais, chers lecteurs partager avec vous, mon appréhension quant à la santé générale et bucco-dentaire de nos concitoyens qui constitue un critère d’évolution de notre cher pays.
Je ne terminerais pas sans vous souhaiter excellente lecture et vous présenter au nom de toute l’équipe du «Le Courrier du Dentiste», nos meilleurs vœux de bonheur et de succès pour l’année 2002.

Pr. Ihsane BENYAHYA
Rédacteur en Chef

 

Chers lecteurs,
Après avoir cédé la parole à nos collègues parodontistes pour s’exprimer et animer les pages des deux dernières éditions à l’occasion des 15ème journées de la société française de parodontologie, nous revoilà flambeau en main pour entreprendre comme d’habitude notre ligne éditoriale.
Le temps passe vite, et il m’a semblé avoir à peine, il y a quelques temps, écrit l’éditorial de l’été où je vous souhaitais à tous de bonnes vacances en priant que cette halte nous permette à tous, mûres réflexions à apporter à notre profession et au moyen de répondre au mieux à notre mission première de soins de nos concitoyens.
Mais, je pense que, pris chacun par l’engrenage quotidien, nous ne nous sommes pas rendus compte que le travail s’étire pour prendre plus de temps qu’il ne lui est alloué, à tel point que nous n’avons pas eu tous l’occasion de concrétiser notre souhait.
Une vue rétrospective de ces deux derniers mois justifierait à elle seule cela. En effet, ils sont été marqués par de tumultueux et agréables évènements :
- Scientifiques et professionnels : à Montréal, Marrakech, Essaouira, Nador, Casablanca…, mais aussi.
- Culturels : Musique sacrée du monde à Fes, Gnaoua à Essaouira, Fête de la musique à Casablanca et ailleurs…
Cela bouge dans notre pays et c’est avec pleine satisfaction que l’on constate que cela se fait parfois dans le bon sens.
Les dossiers du mois de ce numéro concernent deux sujets fort intéressants qui nous interpellent quotidiennement dans notre pratique :
La prothèse et la douleur et un cas clinique pour clôturer cette série annuelle : La chirurgie endodontique au service des lésions iatrogènes.
Bien ! chers lecteurs, l’ensemble de l’équipe de votre revue vous souhaite excellente lecture et bonnes vacances et vous donne rendez-vous pour le mois de Septembre.

Pr. Ihsane BENYAHYA
Rédacteur en Chef

 

Chers lecteurs,
La rédaction a ses raisons, que la raison ignore ! C’est ce qui explique peut être ce retard de parution.
Nous avions émis depuis la création de la revue le souhait d’élargir notre lectorat ainsi que les auteurs à tous les confrères maghrébins. Aujourd’hui notre vœu est enfin exaucé et nous remercions nos confrères tunisiens d’avoir saisi cette occasion pour nous faire partager leurs expériences en dentisterie préventive.
Nous remercions également nos confrères spécialistes médecins qui nous confortent encore une fois dans l’idée que nous ne sommes pas uniquement des spécialistes de la bouche et des dents, mais que, en tant que médecins dentistes nous sommes au carrefour de toutes les spécialités médicales.
Nous aurions aimé aborder un sujet et lui consacrer toute une  page voire plus : c’est celui de la fermeture de plusieurs cabinets dentaires. Il est vrai que c’est un problème que toute la profession aborde avec timidité mais sur lequel apparemment aucun des acteurs professionnels ne se penche sérieusement.
Nous avons eu à travers le courrier des lecteurs des «Appels au secours» mais à nous seuls pouvons-nous contrecarrer ce fléau qui de plus en plus envahit la communauté des confrères médecins dentistes ?
Nous apprenons que quotidiennement, à travers toutes les villes du royaume, un confrère cherche à céder son cabinet pour rejoindre la confrérie des Médecins de santé publique ou semi publique ou pour littéralement changer de profession. Où y a-t-il eu erreurs ? Etude de marché ? On sait que le besoin existe et que les facultés continuent à former.
Trop d’ambition dans l’aménagement des cabinets dentaires ? On le vit : On y trouve le minimum requis pour des soins de qualité.
Coût des soins ? Justifiés ou pas mais les patients n’arrivent même plus à régler leurs honoraires au niveau des services de soins publics.
A côté de la sécheresse, trop de manifestations dans notre pays durant l’année : Rentrée scolaire, Ramadan,  Aïd Al fitr, Aïd Al Adha, Vacances et … 
Nous sommes conscients que toutes les raisons sont bonnes pour ne pas se faire soigner mais nous sommes également conscients que ces mêmes raisons ne sont pas suffisantes pour que nos confrères installés depuis au moins 10-15 ans mettent la clé sous la porte (alors qu’ils devraient au contraire aujourd’hui jouir en toute légitimité d’une vie tranquille et décente).
Cette réalité doit être couronnée d’une prise de conscience de tous les responsables et surtout de la recherche d’une solution afin de sortir ces honorables praticiens de cette impasse.
Par ailleurs nous voudrions vous rappeler que la prochaine édition déclarera le grand prix de la meilleure publication de l’année.
Chers lecteurs, au nom de l’ensemble des comités du Courrier du Dentiste, je vous souhaite un excellent Ramadan et prie que ce mois sacré amène la paix et l’épanouissement au niveau de notre profession.
Pr. Ihsane BENYAHYA
Rédacteur en Chef

Chères consœurs, chers confrères,
Bon nombre de fois où j'ai été amenée à expliquer la spécialité qu'est la "Parodontologie" à des confrères médecins qui, n'avaient jamais entendu ce mot. Et si on posait la même question au public ? La réponse est évidente. A partir de ce constat, on peut dire que c'est une spécialité parmi d'autres qui a grand besoin de se faire connaître d'abord, auprès de nos confrères Médecins, et à degré différent auprès de nos patients.
Cette science doit sa promotion et sa vulgarisation à tous les spécialistes en parodontologie, et cela par l'organisation des cycles de formation, des séminaires, des congrès, etc...
Bien heureusement pour le Maroc, le début du mois de juin verra l'organisation des XVèmes journées Françaises de Parodontologie sous le thème "Choix thérapeutiques et facteurs de succès".
Aussi, le choix du thème de la journée pré-congrès me semble très pertinent. En effet les parodontites précoces sont des pathologies dont souffre un grand nombre de jeunes patients marocains et engendrent un préjudice esthétique et fonctionnel considérable. je tiens dans la foulée à féliciter et à remercier le comité scientifique de la SFP d'avoir pensé à cette pathologie. Cette journée verra l'intervention d'éminents conférenciers nationaux et internationaux qui je pense, établiront des recommandations concernant la prévention et le traitement des parodontites précoces qui font encore des ravages chez nous.
A cette occasion, je lance un appel à tous les confrères et consœurs à participer activement et massivement au dépistage des parodontites tout au moins à leur début avant que leur pronostic ne s'assombrisse, car c'est toujours le praticien qui reçoit le patient en premier.
En revanche, je souhaite grand succès à ces journées dans notre belle ville rouge, et excellent courage à tous les membres du comité d'organisation Français et Marocain qui, je crois, n'a ménagé aucun effort pour faire de ce congrès un événement de taille.
Pr. Jamila KISSA
Directeur de la rédaction

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