Chers Lecteurs,
Il est un sujet qui revient très souvent ce mois-ci et qui concerne les infections nosocomiales. coïncidence ou prise de conscience des professionnels de la santé et des responsables ?
Personnellement, je souhaiterais que ce soit la deuxième éventualité, ce qui
mettrait notre pays au diapason avec d’autres pour relever les défis concernant la santé de la population Marocaine.
Une infection est dite nosocomiale, si elle était absente à l’admission du patient au sein d’une structure hospitalière.
Cette infection existe aussi en pratique privée dentaire. Outre les hépatites virales B et C, le SIDA, la tuberculose, les alvéolites post extractionnelles
peuvent-elles être classées parmi ces infections ?
Les études épidémiologiques donnent des chiffres généraux variables entre 2 à 18 % en fonction des services hospitaliers et des pays.
Au Maroc, la lutte contre les infections nosocomiales par les méthodes de décontamination antivirales, antibactériennes et antifongiques, afin de réduire la recrudescence de ces infections est posée avec beaucoup d’acuité.
Le syndicat des chirurgiens dentistes, le ministère de la santé publique et le comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN), se mobilisent pour se pencher sur ce problème.
En effet, le thème choisi pour les journées du syndicat prévues en Janvier est très intéressant, et est relatif aux moyens de prévention des infections nosocomiales.
Le ministère de la santé publique a publié, pour sa part une circulaire concernant la gestion des déchets hospitaliers provenant de cabinets privés. Un point incontournable dans la chaîne d’asepsie et la providence a voulu que nous le traitions pour vous dans ce numéro grâce au concours bienveillant de monsieur le Professeur A. Harouchi.
Le CLIN : Saviez-vous qu’il existe à Casablanca ?
Il s’agit d’un comité dont les membres bénévoles représentent tous les secteurs médicaux à risque.
Il a pour vocation d’établir des procédures en matière d’hygiène (lavage des mains, stérilisation …), d’établir des recommandations pour les accidents d’exposition au sang, de rédiger des protocoles d’antibioprophylaxie , et enfin d’établir des plans d’action de formation du personnel, de sensibilisation pour l’immunoprévention et surtout l’évaluation des procédures d’hygiène et d’asepsie et leurs retombées sur le coût de la santé.
Deux audits au sien de nos hôpitaux ont déjà été réalisés par le CLIN en
collaboration avec des équipes françaises et américaines (Juin1997, janvier 2001) et je puis vous dire que la lutte n’est pas partie aisée, et qu’il y a beaucoup à faire en matière de sensibilisation pour l’hygiène.
A travers cet éditorial, chers lecteurs, je voulais tout simplement partager avec vous un sentiment optimiste. tant que la motivation de tous les secteurs concernés existe pour lutter efficacement contre les infections nosocomiales.
Mobilisons-nous les professionnels de la santé bucco-dentaire, car c’est notre affaire à tous.
Ihsane BENYAHYA
Rédacteur en chef

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