L. KISSI, I. BENYAHYA
Service d’Odontologie Chirurgicale, CCTD, Casablanca
Faculté de médecine dentaire de casablanca. Maroc
Université Hassan II
RÉSUMÉ
Dans le but d’évaluer les besoins de formation médicale dentaire continue au Maroc, nous avons mené une enquête nationale auprès de tous les médecins dentistes du secteur privé et public. Notre échantillon était constitué de 2700 praticiens dont 303 ont répondu au questionnaire.
Il s’agit d’une enquête transversale, descriptive qui a été réalisée entre septembre 2005 et fin 2006.
Parmi les résultats collectés : 94,2% ont défini la formation dentaire continue comme une mise à jour des connaissances et que celle- ci permettrait de compléter la formation initiale du médecin dentiste. 88,6% ont déjà assisté à des congrès nationaux divers. Pour les 11,4% le motif principal de leur refus de participer était : le coût ainsi que le lieu de la manifestation.
Les disciplines que les médecins dentistes questionnés aimeraient voir abordées sont l’orthopédie dento-faciale(15%), la chirurgie buccale (13%), parodontologie-prothèse (13%), l’endodontie (12%), l’implantologie (11%) et la pédodontie (9,2%).
Pour la participation des médecins dentistes aux congrès étrangers, 42,6% ont déjà assisté à ces congrès principalement le congrès de l’Association Dentaire Française (46%).
43,8% suivent ou ont déjà suivi une formation dentaire continue diplômante (46,2%) ou non diplômante (52,1%).
94,9% évaluent ces formations continues comme étant intéressantes. 71,3% pensent que le prix doit être compris entre 5000 et 10000 DHS avec une durée maximum de 1 an (46,2%).
Nous avons également noté que 82,2% veulent que la formation continue devienne obligatoire et 30,7% pensent que celle-ci devrait commencer après un an d’exercice.
A l’instar de ces résultats, les médecins dentistes sont soucieux de leur formation continue et de la qualité des soins qu’ils veulent prodiguer à leurs patients par le biais de la formation médicale continue qui dorénavant doit être réglementée et être une priorité dans notre pays.
Mots clés : Formation dentaire, formation continue, dentiste.
INTRODUCTION
Ainsi, dès que l’étudiant diplômé quitte la faculté, une source importante de l’enrichissement de son capital « savoir » s’arrête, le vieillissement des ses connaissances débute d’autant plus que les méthodes de diagnostic et de traitement concernant des pathologies communes évoluent. La formation continue s’impose donc, dans tous les domaines et plus particulièrement dans le domaine médical où les recherches fondamentales et appliquées changent continuellement nos concepts diagnostiques et thérapeutiques.
Cette enquête avait pour objectifs de faire le point sur la situation de la formation médicale dentaire au Maroc et de préciser l’avis des médecins dentistes marocains quant à la nécessité ou pas de la rendre obligatoire.
Les résultats sont présentés à travers cet article. Ils sont également discutés en fonction des expériences d’autres pays tels que le Canada et la France.
MATÉRIELS ET MÉTHODES
Type d’enquête :
Il s’agit d’une enquête transversale, descriptive qui a été réalisée entre septembre 2005 et octobre 2006, ayant comme population cible tous les médecins dentistes du Maroc exerçant dans le service public et privé toutes spécialités confondues.
Taille de l’échantillon :
Le nombre et l’adresse des médecins dentistes de tout le royaume nous ont été fournis par le bureau du conseil de l’ordre national des médecins dentistes du Maroc soit 2700 médecins dentistes.
Une pré-enquête a été réalisée auprès de dix médecins dentistes pour tester la fiche d’enquête. Nous avons ensuite pu réaliser notre enquête en adressant 2700 courriers par voie postale. Le principe a été d’envoyer à chaque médecin dentiste un courrier comportant :
- Une demande pour remplir le questionnaire
- Un questionnaire anonyme
- Une enveloppe timbrée avec l’adresse de l’expéditeur pour faire retourner le questionnaire complété.
Nous avons recueilli 303 réponses.
Fiche d’enquête :
Une fiche d’enquête anonyme a été établie pour le recueil des informations, elle comportait six volets :
• Le 1er volet portait sur l’identification du sujet enquêté qui reste anonyme.
• Le 2ème volet comprenait une question sur la définition de la formation dentaire continue.
• Le 3ème volet comportait plusieurs questions portant sur la formation continue des médecins dentistes à travers leur participation aux congrès nationaux, internationaux et leurs abonnements aux différentes revues nationales ou internationales.
• Le 4ème volet concernait le suivi de la formation continue diplômante ou non et son évaluation par les médecins dentistes.
• Le 5ème volet était relatif au financement de la formation, sa durée et sa fréquence.
• Et enfin un dernier volet portait sur l’avis du médecin dentiste quant à la nécessité ou pas de rendre obligatoire la formation continue au Maroc.
Analyse :
La saisie des données a été faite à l’aide du logiciel Epi info 6.0.
RÉSULTATS
Résultats du volet concernant l’identification du sujet enquêté :
- Répartition de l’échantillon selon le sexe :
64,1% étaient de sexe masculin et 35,9% étaient de sexe féminin.
- Répartition de l’échantillon selon l’âge :
La moyenne d’âge de l’ensemble des médecins dentistes était de 38,5 ans avec un écart type de 7,2 ans.
- Répartition de l’échantillon selon le quartier :
Parmi les 271 médecins dentistes, 56,8% étaient installés dans un quartier résidentiel à patientèle dont le niveau socio-économique est assez haut et 43,2% étaient installés dans un quartier populaire.
- Répartition de l’échantillon selon la ville d’exercice : (Tableau 1)
39,4% étaient installés à Casablanca ; 9,3% étaient installés à Rabat ; 7,1% étaient installés à Marrakech ; 5,6% étaient installés à Fès ; 5,2% à Oujda ; 3,2% à Agadir ; 3% à Kenitra et Méknes et 2,6% à El Jadida et 2,2% à Tanger et Tétouan. Le reste était installé dans les autres villes du Royaume.
- Répartition de l’échantillon selon la spécialité : (Tableau 2)
Les résultats ont montré que 68,4% des médecins dentistes étaient des omnipraticiens et 31,6% étaient des praticiens spécialistes (16,9% étaient des orthodontistes ; 6,5% étaient des parodontistes et 2% des pédodontistes).
- Répartition de l’échantillon selon la durée d’exercice (Fig 1)
La durée d’exercice moyenne était d’environ 10 ans.
- Répartition de l’échantillon selon l’origine du diplôme : (Tableau 3)
Les résultats ont montré que 41,9% des médecins dentistes avaient obtenu leur diplôme à Casablanca ; 26,4% à Rabat ; 10 ,7% en France ; 8,7% en Tunisie ; 5,3% en Russie, 3,1% en Algérie et le reste en Belgique, la Bulgarie, la Roumanie, le Brésil et l’Irak
- Répartition de l’échantillon selon l’année de l’obtention du diplôme :
Les résultats ont montré que 7,4% avaient obtenu leur diplôme en 1997 ; 6,6% en 1993 et 1991 ; 6,2% en 1998 ; 5,8% en 1989 ;1992 et 1994 ; 5,4% en 1996 ; 1998et 1999 ; 4,3% en 2000 et 2003.
VILLE
|
N |
Pourcentage
|
AGADIR
BERKANE BERRECHID CASABLANCA EL JADIDA ERRACHIDIA ESSAOUIRA FES FKIH BEN SALEH GUERCIF INZGANE KASR KABIR KELAA SERAGHNA KENITRA KHEMISSAT KHENIFRA KHROUBGA LARACHE MARRAKECH MEKNES MOHAMMEDIA NADOR OUARZAZATE OUJDA RABAT ROUMANIE SAFI SALE SEFROU SETTAT TANGER TAROUDENT TAZA TEMARA TETOUAN TIZNIT YOUSSOUFI |
8 3 1 106 7 1 1 15 2 1 1 2 2 8 1 1 4 1 19 8 5 1 2 14 25 1 2 3 1 1 6 2 4 1 6 1 1 |
3,2
1,1 0,4 39,4 2,6 0,4 0,4 5,6 0,7 0,4 0,4 0,8 0,7 3 0,4 0,4 1,5 0,4 7,1 3 1,9 0,4 0,7 5,2 9,3 0,4 0,7 1,1 0,4 0,4 2,2 0,8 1,5 0,4 2,2 0,4 0,4 |
TOTAL
|
166 |
100
|
Tableau 1 : Répartition de l’échantillon selon la ville
SPECIALITÉ |
N
|
Pourcentage
|
ENDODONTIE
IMPLANTOLOGIE OCCLUSODONTIE (OCCLUSO) ORTHOPEDIEDENTOFACIALE (ODF) ODF/EXPERTISE ODF/OCCLUSO/PARODONTOLOGIE ODF/ODONTOLOGIE CONSERVATRICE OMNIPRATIQUE ODF/PARO PARODONTOLOGIE (PARO) PARO/IMPLANTO PARO/PROTHESE/URGENCES PEDODONTIE (PEDO) PROTHESE CONJOINTE (PC) STOMATOLOGUE |
1
3 1 34 1 1 1 138 1 8 5 1 4 1 2 |
0,5
1,5 0,5 16,9 0,5 0,5 0,5 68,4 0,5 4 2,5 0,5 2 0,5 1 |
TOTAL
|
202
|
100
|
Tableau 2 : Répartition de l’échantillon selon la spécialité
LIEU DU DIPLOME | N | Pourcentage |
CASABLANCA ALGERIE BELGIQUE BRESIL BULGARIE ETRANGER EX URSS FRANCE IRAK KIEV TUNISIE RABAT ROUMANIE |
111 8 2 1 3 2 12 28 1 2 23 70 2 |
41,9 3,1 0,8 0,4 1,1 0,8 4,5 10,7 0,4 0,8 8,7 26,4 0,8 |
TOTAL | 265 | 100 |
Tableau 3 : Répartition de l’échantillon selon le lieu du diplôme
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Résultats du 2ème volet concernant la définition de la formation dentaire continue (Fig 2) :
Sur les 275 réponses : 94,2% des médecins dentistes ont défini la formation continue comme étant être à jour sur les dernières nouveautés et de compléter la formation initiale acquise au cours des études universitaires. 4% l’ont définit comme étant un moyen de réussite professionnelle. Le reste l’ont définit comme étant une acquisition d’une spécialité ou une formation personnelle par Internet.
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Résultats du 3ème volet concernant la participation aux congrès nationaux, internationaux, leurs abonnements aux différentes revues nationales ou internationales :
- Participation aux congrès nationaux : (Fig 3)
Pour les 299 réponses ; 88,6% avaient déjà assisté à des congrès nationaux et 11,4% n’avaient jamais participé à ces congrès.
- Résultats selon le type de congrès nationaux auxquels les médecins dentistes assistent :
Ainsi, sur les 303 réponses ; 23,1% avaient assisté aux congrès organisés par la société marocaine d’odontologie (SMO) ; 16,5% avaient assisté aux journées organisées par l’association dentaire des médecins internes et résidents de Casablanca (ADIRC) ; 9,9% à la société marocaine de parodontologie et d’implantologie (SMPI) ; 9,5% à l’association marocaine de prévention bucco-dentaire (AMPBD) ; 8,25% à l’association dentaire des médecins internes et résidents de Rabat (ADIRR) ;7,9% à la société marocaine d’orthopédie dento-faciale (SMODF) ; 7,5% au conseil national de prothèse (CNP) et 3,96% au CRONOM.
- Résultats selon le motif de non participation aux congrès nationaux :
47,2% n’avaient pas pu assister à cause du coût et du lieu de la manifestation ; 30,6% n’avaient pas pu assister à cause du coût ; 8,3% à cause de l’organisation ou du lieu et 2,8% à cause de la date ou du thème du congrès.
- Résultats selon la fréquence de participation aux congrès nationaux :
Pour les 266 médecins dentistes qui avaient assisté aux congrès nationaux ; 7,3% avaient assisté 15 à 20 fois ; 18,5% avaient assisté plus de 10 fois ; 5,6% avaient assisté 6 fois ; 4,7% avaient assisté 2 fois ; 9,9% avaient assisté une fois et; 7,2% n’avaient assisté à aucun congrès . 31,3% des praticiens ayant répondu n’ont pas précisé le nombre exact de fois.
- Résultats selon la discipline que les médecins dentistes veulent voir aborder :
Sur les 184 réponses ; 16,2% avaient souhaité voir aborder toutes les disciplines ; 13% préfèreraient l’ODF ; 6,2% l’Implantologie et 2,6% la Paro-Implantologie.
THÈME MANIFESTATION | N | Pourcentage |
IMPLANTOLOGIE ASEPSIE AU CABINET DENTAIRE BLANCHIMENT CHIRURGIE BUCCALE GESTION CABINET DENTAIRE ENDODONTIE ESTHETIQUE LESIONS MUQUEUSES ODF ADULTE PARO/PROTHESE PEDODONTIE RESECTION APICALE URGENCES MEDICALES CANCERS DE LA CAVITE BUCCALE ASPECT MEDICO LEGALE |
36 7 10 42 14 38 14 12 46 40 28 5 8 1 2 |
11 2,3 3 13 4 12 4 3,9 15 13 9,2 1,6 2,6 0,3 0,6 |
TOTAL | 303 | 100 |
Tableau 4 : Répartition de l’échantillon selon le thème souhaité
- Résultats selon les thèmes souhaités être abordés aux congrès : (Tableau 4)
11% des médecins dentistes avaient souhaité que le thème d’implantologie soit aborder; 15% des médecins dentistes avaient souhaité le thème d’orthodontie ; 13% des médecins dentistes avaient souhaité le thème de parodontologie-prothèse ; 13% des médecins dentistes souhaiteraient voir aborder le thème de chirurgie buccale ; 12% des médecins dentistes souhaiteraient le thème d’endodontie et 9,2% des médecins dentistes voudraient la pédodontie.
Aussi, 3,9% des médecins dentistes voudraient voir aborder les lésions muqueuses bénignes et malignes.
- Résultats selon la participation aux congrès étrangers :(Fig 4)
Sur 296 réponses ; 42,6% avaient déjà assisté à des congrès internationaux et 57,4% n’y avaient jamais participé.
Type congrès étrangers | N | Pourcentage |
ADF EUROPERIO SFPARO ASSOCIATION DENTAIRE AMERICAINE CRON OM JDQ SFODF UNION FRANCAISE SANTE BUCCO DENTAIRE (UFSBD) JOURNEES FRANCAISE PEDODONTIE SFPI JOURNEES DENTAIRE NICE (JD NICE) |
64 8 10 7 2 18 31 4 2 2 3 |
46,6 3,9 6,6 4,5 1,3 12 20 1,3 1,3 1,3 2 |
TOTAL |
150 | 100 |
Tableau 5 : Répartition de l’échantillon selon le type de congrès
- Résultats selon le type de congrès étrangers auxquels les médecins dentistes ont assisté (Tableau 5):(Fig 5)
Seuls 150 médecins dentistes ont précisé le type de congrès internationaux auxquels ils ont assisté dont 46 ,6% avaient répondu avoir assisté à l’association dentaire française (ADF) ; 20% avaient assisté à la société française d’orthopédie dento-faciale (SFODF) ; 12% avaient assisté aux Journées Dentaires du Québec (JDQ) ; 6,6% à la Société Française de Parodontologie (SFP).
- Résultats sur l’évaluation des congrès étrangers par les médecins dentistes :
161 réponses ont été collectées parmi lesquelles 15,5% avaient trouvé les congrès internationaux plus intéressants; 13,7% avaient trouvé le contraire ; 8,4% avaient pensé que l’organisation est meilleure et qu’il existe une richesse des connaissances ; 6,6% avaient trouvé le niveau des conférenciers meilleur ; 5,4% avaient trouvé que les sujets abordés sont d’actualité ; 4,8% avaient pensé que les congrès internationaux sont aussi intéressants que nos congrès ; 4,2% avaient trouvé qu’il y a une diversité dans les thèmes proposés et 3,6% avaient trouvé les informations de qualité et leurs pédagogies avancées.
- Résultats sur l’abonnement des médecins dentistes aux revues nationales ou internationales: (Fig 5)
Les réponses obtenues ont montré que parmi 286 médecins dentistes ; 58,4% étaient abonnés à des revues nationales ou internationales et 41 ,6% ne l’étaient pas.
- Résultats sur le type de revues auxquelles les dentistes sont abonnés :
69% étaient abonnés à l’Espérance Médicale ; 8% étaient abonnés à l’Information Dentaire ; 6% étaient abonnés aux Cahiers de Prothèse ; 5% étaient abonnés à l’EMC ;4% étaient abonnés au courrier du dentiste ; 3% à l’American Journal of Orthodontic et 3% à l’Evénement Médicale.
- Résultats sur la raison pour laquelle les médecins dentistes ne sont pas abonnés (Fig 6) :
59 médecins dentistes ont répondu à cette question dont 66,1% avaient évoqué le coût; 18,6% la notoriété ; 10,2% la périodicité ; 5,1% le coût et la périodicité.
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Résultats du volet concernant le suivi de la formation dentaire continue diplômante ou non diplômante et son évaluation :
Sur 267 réponses reçues, 43,8% avaient suivi une formation continue et 56,2% n’avaient jamais suivi de formation continue.
- Résultats selon la forme de formation suivie (Fig 8):
Parmi les 119 réponses ; 52,1% avaient suivi une formation dentaire continue non diplômante ; 46,2% avaient suivi une formation continue diplômante et 1,7% avaient suivi les deux types de formation.
- Résultats selon le type de formation continue suivie :
Les résultats obtenus ont montré que 35,7% avaient suivi une formation en ODF ; 17,1% avaient fait le diplôme universitaire des urgences médicales ; 9,3% avaient suivi une formation continue en implantologie et 5,7% avaient suivi une formation en parodontologie.
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- Résultats concernant l’évaluation des formations suivies (Fig 9) :
Les réponses avaient montré que 94,9% des médecins dentistes trouvent la formation choisie intéressante.
- Résultats sur les raisons du refus de suivre une formation dentaire continue (Fig 10) :
53,2% avaient trouvé le coût de ces formations élevé ; 18,1% avaient justifié leur refus par la distance entre le lieu de travail et leur lieu de la formation et 17% quant à eux avaient incriminé le coût et le lieu.
- Fréquence de la formation selon le souhait des médecins dentistes (Fig 11):
46,2% voudraient qu’elle soit mensuelle et 39,7% la voudraient plutôt trimestrielle.
- Durée de la formation selon le souhait des médecins dentistes (Fig 12) :
49,2% avaient trouvé qu’une durée d’une année était suffisante et 21,1% la souhaiteraient sur une durée de deux ans.
- Prix de la formation selon le souhait des médecins dentistes (Fig 13):
71,3% souhaiteraient que le prix de la formation soit compris entre 5000 et 10000 dhs ; 19,3% souhaiteraient que le prix soit entre 10000 et 15000 dhs et 7,4% avaient proposé plus de 15000 dhs.
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Résultats du dernier volet sur l’avis des médecins dentistes quant à rendre obligatoire la formation continue au Maroc (Fig 14):
- Résultats sur le nombre d’heure de formation continue/an :
13,5% ont estimé le nombre d’heure à 100/an ; 8,8% ont estimé le nombre d’heure entre 12H à 20H ; 7,6% ont estimé le nombre d’heure à 50H ;7% ont estimé le nombre d’heure à 30H et 5,3% ont estimé le nombre entre 60H à 70H/an.
- Résultats sur la question « à partir de combien d’années d’exercices estimez vous que la formation continue doit débuter» :
Sur les 209 réponses recueillies ; 30,7% avaient préféré que la formation commence après un an d’exercice ; 23,1% avaient pensé qu’elle devait commencer à partir de la cinquième année universitaire et 12,5% avaient répondu qu’elle devait commencer après deux ans d’exercice.
- Résultats concernant le refus des médecins dentistes à ce que la formation continue soit obligatoire:
Les réponses obtenues ont montré que 27% avaient trouvé que cela restait le choix du praticien ; 18,9% que le manque de moyens financiers serait une cause pour eux et 5,4% ne s’intéressaient pas à ces manifestations.
DISCUSSION
La formation médicale continue a pour objectif de permettre la mise à jour des connaissances des professionnels et de faire évoluer leurs comportements en tenant compte des progrès scientifiques et des innovations technologiques et thérapeutiques. Elle permet en outre l’amélioration du système de santé par l’actualisation des connaissances des praticiens dont le devoir est de rester des étudiants toute leur carrière.
Les moyens de la formation continue :
Au Maroc, nous disposons de 2 à 3 titres qui souffrent d’un manque de moyens scientifiques et de moyens financiers pour assurer leur continuité et surtout du soutien de la population cible (médecins dentistes) à laquelle ces revues s’adressent.
Congrès : (2, 3)
Les congrès constituent un forum d’échange d’expériences et une occasion de présenter les résultats de recherches cliniques. C’est aussi pour les praticiens une opportunité de poser des questions à des praticiens ayant une expérience confirmée dans un domaine diagnostique ou thérapeutique.
La conférence magistrale présente plusieurs avantages en permettant idéalement d’établir un contact entre formateur et praticien, de faciliter la compréhension et la mémorisation par un exposé interactif, illustré par une iconographie (ce qui est vu et entendu est mieux mémorisé que ce qui est uniquement lu) et de répondre aux questions des assistants. Cependant, ce moyen de formation fait souvent l’objet de plusieurs critiques de par son côté scolaire souvent passif et peu formateur.
Au Maroc, nous avons des manifestations de ce genre organisées par les sociétés scientifiques avec les deux journées des deux facultés de Médecine Dentaire et de deux associations d’internes et de résidents de Casablanca et Rabat. La désolation est grande quand on constate que la fréquentation de ces manifestations est très réduite alors que la préparation nécessite des mois de travail de la part de certains confrères.
Nous remarquons à travers cette enquête que certains thèmes intéressent plus des médecins dentistes que d’autres ceci peut être secondaire probablement à certaines lacunes mais également aux bénéfices pratiques qu’ils pourraient en tirer en maîtrisant tel ou tel thème.
En comparant le pourcentage des médecins dentistes ayant participé à des congrès nationaux (88,6%), seulement 42,6% ont pu assister à des congrès étrangers.
15,5% ont trouvé que ces derniers sont plus intéressants que les nôtres. Pour 8,4%, l’organisation et la richesse des connaissances seraient meilleures.
4,2% ont répondu qu’il y avait une diversité des thèmes. Les sujets abordés étaient d’actualité avec une qualité de pédagogie pour 5,4%.
Ceci doit nous alerter quant aux différentes raisons citées par nos confrères afin d’améliorer d’avantage la qualité de nos congrès pour que l’ennui ne s’installe pas et que nous n’assistions pas à un vide dans nos salles de conférences. Ceci sans occulter un constat qui est celui de la « culture de l’étranger ». Il est certain que l’échange de compétences à travers des conférenciers étrangers est positif mais nos conférenciers nationaux sont autant compétents et performants.
Internet :
Le E-learning est d’actualité. En effet plusieurs sites proposent des conférences en direct ou différé payantes ou gratuites, parmi ces sites : Zedental, l’Abcdent, Dentalespace...
L’Internet est donc devenu une source majeure d’information dans le domaine de la santé.
Certes, la FMC par E-learning a certains avantages, l’apprenant peut participer à la formation au moment et dans l’environnement qui lui convient au mieux. Il peut également suivre les FMC à un rythme qui lui est propre. Mais ces formations sont-elles plus efficaces que celles qui sont dispensées dans des formats plus traditionnels, tel que le matériel imprimé, conférences ou ateliers.
Certaines revues sur les formations par Internet concluent que ces dernières sont au moins aussi efficaces pour approfondir les connaissances que les formations plus traditionnelles (4).
L’apprentissage par Internet est un domaine relativement nouveau, les différentes méthodes techno pédagogiques utilisées ont probablement aussi leur importance en E-learning. Il sera donc important d’identifier celles qui sont les plus performantes et de vérifier si elles permettent d’optimiser l’acquisition de connaissances et d’améliorer la santé de la population. Notre enquête a révélé que certains confrères, bien que leur nombre soit réduit (0,4%) ont suivi des formations par internet.
Types De Formations Continues :
Parmi les 43,8% des médecins dentistes qui ont suivi une formation continue , elle était diplômante pour 46,2% .
Ceci explique l’intérêt que le médecin dentiste porte à sa formation pour l’améliorer et prouve également que ce dernier a une conscience morale vis à vis de ses patients et qu’il veille à améliorer la qualité de leurs soins.
Parmi les formations continues réalisées, l’orthodontie était en priorité (35,7%) suivie par le certificat des urgences médicales (17,1%), l’implantologie (9,3%), la parodontologie (5,7%). Ainsi 94,9% des médecins dentistes ont estimé que la formation acquise était intéressante.
Cela montre la qualité des formations continues données dans notre pays. Cependant, il serait temps de l’encourager voire la réglementer par notre conseil de l’ordre.
Financement de la formation continue : (5, 6, 7)
Nous constatons que le lieu et le coût restent les principales causes pour les médecins dentistes qui n’ont pas pu participer à ces formations qu’elles soient sous forme de congrès, de certificats ou de diplôme universitaire, ajoutées à cela les dépenses des voyages pour les médecins dentistes installés hors Casablanca et Rabat. Il faudrait donc penser à réduire les prix d’où encore une fois la réglementation de la formation continue au Maroc et penser aussi à décentraliser cette formation continue pour les praticiens qui habitent loin en encourageant le déplacement des formateurs vers les praticiens.
La place et le rôle de l’industrie pharmaceutique demeurent la vraie source de financement de la FMC. Celle-ci présente un moyen de relation directe avec le prescripteur, l’occasion de faire la promotion institutionnelle pour la marque ou l’entreprise en se présentant comme un mécène et en développant une promotion de proximité ciblée pour les produits.
Hélas, au Maroc, les laboratoires pharmaceutiques participent d’une manière dérisoire dans la promotion de la formation continue en médecine dentaire et l’aide des médecins dentistes dans le financement de leurs formations reste très réduite.
Les Diplômes et certificats post universitaires : (8)
Aussi, le prix ne devait pas être supérieur à 10000dhs (71,3%) ceci évidemment les encouragerait à s’y inscrire
82,2% ont affirmé que la formation devait être obligatoire au Maroc .Ces résultats ont démontré que la plupart était consciente de la nécessité d’acquérir des compétences meilleures qui ne peut se faire que par le biais de la formation continue pour développer au mieux notre profession.
Cette formation obligatoire serait instaurée à raison de 100H/an pour 13,5% des médecins dentistes, et qu’elle devrait commencer à partir d’un an d’exercice professionnel (30,7%), après la cinquième année universitaire (23,1%), ou après deux années d’exercice (12,5%).
Par ailleurs, 17,8% n’étaient pas d’accord pour que la formation soit obligatoire dont 27% ont répondu que cela devait rester le choix du médecin dentiste. Le manque de moyens financiers serait une cause pour 18,9% des médecins enquêtés, enfin 5,4% des praticiens ont réfuté le problème de disponibilité.
Les autres motifs souvent cités sont : le matérialisme de certains formateurs non universitaires et donc formation chère, leur incompétence , la présence de charlatans dans notre pays exerçant sans scrupules nuisant entre autre à la motivation du médecin dentiste et à l’épanouissement de notre profession.
Malgré la nécessité et la valeur de la FMC, il existe plusieurs raisons qui empêchent certains professionnels de maintenir leurs connaissances à jour. L’accès aux informations permanentes est d’autant plus difficile pour les praticiens exerçant en milieu rural.
Ceux-ci ont plus difficilement accès aux programmes de formation continue, d’instruction clinique et de croissance professionnelle. Les professionnels de la santé ont une difficulté à trouver le temps pour s’absenter de leur pratique ainsi que le soutien financier pour assister à la FMC.
Pour ce qui est des praticiens vivant dans les pôles centres, ils ont eux aussi à défrayer les coûts reliés à la fermeture temporaire de leur pratique, aux frais généraux, au transport et enfin les frais reliés aux activités elles mêmes. Enfin, certains médecins ne peuvent mettre en pratique les nouveaux acquis aussi facilement que d’autres praticiens parce qu’ils ont un volume restreint de patients.
Constat sur la formation continue au Maroc :
Aujourd’hui, compte tenu des expériences passées dans d’autres pays (formation médicale continue en France et formation dentaire au Québec), il est possible d’établir un tableau d’ensemble de ce que pourrait être dans l’avenir, la formation continue.
Les impératifs concernant la formation continue sont, en priorité d’ordre éthique. En effet celui-ci se pose avec acuité, le gain financier facile et important et le vide juridique qui permet toute liberté dans notre pratique favorisent un manquement à l’éthique et à la déontologie. Un choix se proposera donc entre la liberté qu’aura le médecin dentiste de perfectionner et d’entretenir ses connaissances, liberté guidée par des obligations déontologiques, et un système de notation à la canadienne garante d’une certaine efficacité de l’action d’une formation continue mais laissant peu de place à la liberté du praticien.
Cependant, le nombre de médecins et de médecins dentistes qui participent aux actions de formation, pour n’être pas négligeable est encore trop faible. Ainsi, il est essentiel que la formation continue soit obligatoire.
L’enquête nationale que nous avons réalisé montre que 82,2% des médecins dentistes sont favorables à cette nécessité de rendre obligatoire la formation continue.
La formation continue, selon l’article 3 du chapitre I de la loi 01/00, est l’une des missions principales des universités. Celles-ci, selon l’article 7 du même chapitre, peuvent dans les conditions prévues par leur règlement intérieur, instaurer des diplômes d’université dans le domaine de la formation continue.
Cela se fait actuellement, nous avons l’exemple de la faculté de médecine dentaire de Casablanca. En 9 ans, il y a eu création de cinq diplômes universitaires (le diplôme d’esthétique et d’endodontie, diplôme d’implantologie orale, le diplôme des urgences médicales et celui de radiologie, le diplôme de pédodontie et un diplôme de parodontologie est également prévu pour l’année 2010, enfin celui de chirurgie buccale est en cours de réflexion). A Rabat aussi, plusieurs diplômes universitaires ont été crées par la faculté de médecine dentaire de Rabat.
Évaluation et accréditation :
Seule, la faculté de médecine dentaire de Casablanca a été accréditée par l’organisation mondiale de la santé. En effet, elle vient de subir avec succès en juillet 2008 l'audit de contrôle de son système de management qualité (SMQ) et vient d'être certifiée ISO 9001 version 2008.
L’obligation de la formation continue aboutirait donc à la notion d’accréditation, ou à l’obtention d’un certificat.
L’accréditation supposerait un barème de points répartis dans les différentes formes de formation continue que le médecin dentiste additionnerait en vue d’obtenir le quota exigé. Cette solution présente une garantie de l’efficacité de l’action de formation continue dans le seul cas où le praticien participe aux différentes manifestations en toute conscience et non sous la contrainte. Par contre, la recertification imposerait un examen périodique testant les connaissances des praticiens, seule garante de l’efficacité de la formation continue. Celle-ci supposerait une plus grande liberté du praticien face aux différentes formes de formation continue, le résultat final étant la réussite aux épreuves.
L’accréditation ou l’évaluation sous entendent la notion de sanction qui pourrait être une interdiction temporaire d’exercice, qui pourrait être levée dés lors que le praticien repassera son examen et le réussira.
Ce choix devra intervenir mais, dès maintenant, les praticiens devront être encouragés à constituer un dossier individuel de formation permanente où ils engrangeraient les attestations de participation à des unités de formation variées, si possible soumises à une évaluation formative. Ce dossier serait l’expression de la prise de conscience du praticien et en cas de difficulté professionnelle serait le témoin de l’effort consenti par le praticien pour sa formation continue.
Acteurs de la formation médicale continue :
Le réel dynamisme de la part des deux facultés dans la promotion de la formation continue doit aboutir à structurer la FMC au Maroc et mettre fin à la progression chaotique de cette dernière.
L’avenir de la formation continue doit avoir une reconnaissance officielle par les organismes agrées par le conseil de l’ordre ceci dans le cadre d’une réglementation simple et claire (Commission ou ordre, faculté auraient l’aval d’accréditer les formations non universitaires et évaluer la FMC des confrères).
Système français :
L’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) avec le perfectionnement des connaissances, fait partie intégrante de la FMC.
L’EPP consiste en l’analyse de la pratique professionnelle en référence à des recommandations et selon une méthode élaborée ou validée par la haute autorité de santé et inclut la mise en œuvre et le suivi d’actions d’amélioration des pratiques (10). Pour valider leur obligation, les praticiens doivent justifier de leur engagement dans une action ponctuelle et dans un programme continu (encadré) sur une période de 5 ans, à compter du 1 juillet 2005 (9). La formation continue est matérialisée sous une forme d’un barème de crédits acquis lors des participations à différentes activités de formation. (9, 11). Chaque médecin doit acquérir en 5 ans 250 crédits. Par ailleurs, chaque praticien renseignera son dossier individuel de formation via un portail Internet (9).
Un site Internet régulièrement actualisé présente les organismes de formation ayant demandé un agrément et ceux l’ayant obtenu pour une durée de 5ans. Ce site comporte un livret personnel imprimable où le praticien consigne ses actions de FMC et d’EPP.
Système canadien :
Les organismes intéressés à l’éducation médicale continue, à la suggestion du collège des médecins du Québec ont crée dés 1975 un organisme de concertation, le conseil de l’éducation médicale continue du Québec.
Depuis 2003, la formation continue est devenue obligatoire au Québec à l’instigation et sous la responsabilité de la profession elle-même.
Celle-ci s’était déjà traduite par la création d’un corps d’inspecteurs – eux-mêmes praticiens- chargés de contrôler les cabinets dentaires, les pratiques, le respect des protocoles et des normes sous l’égide de l’Ordre des dentistes du Québec (ODQ). En cas de manquement, l’intéressé doit redresser sa situation sous peine de voir remis en cause son « permis d’exercer ». (12, 13, 14). Les programmes des facultés de médecine dentaire, canadiennes et américaines, et des organismes reconnus par l’ordre sont automatiquement accrédités. Ceux des sociétés dentaires, des cercles d’études (groupement de dentistes) reconnus par l’ordre et des associations de spécialistes doivent faire l’objet d’une accréditation annuelle. Celle-ci répond à des critères rigoureux. Pour décrocher son accréditation un cercle d’étude par exemple doit disposer d’un règlement intérieur, compter de 5 à 15 membres, dispenser au moins 10 heures de formation annuelles.
Pour les praticiens généralistes comme spécialistes, l’objectif est de suivre un nombre suffisant de programmes de formation continue pour atteindre un volume minimum de 90 heures qui correspond à 90 crédits sur une période de trois ans. Ces heures crédits sont attribuées par l’ordre. Outre les conférences des organismes accrédités, les congrès, les stages de perfectionnement , les tables cliniques et les activités d’autoformation sont également pourvoyeurs d’heures crédits selon un quota déterminé par la profession.
Pour suppléer l’absence de système de validation des heures de présence, les dentistes qui participent à un congrès accrédité doivent obtenir une attestation de leur présence auprès d’une personne responsable de la manifestation, soumettre à l’ordre une preuve d’inscription et fournir une description sommaire du contenu de l’activité.
La validation des heures crédits d’autoformation est, quant à elle subordonnée à la présentation d’une attestation émise par l’organisme à l’origine de l’information, à condition qu’il ait été reconnu par l’ODQ. En tout état de cause ce type d’activité (lecture d’une revue spécialisée ou participation aux formation de Zedental par exemple) ne peut représenter plus de 6 heures-crédits/an (à raison de 2 heures / activité).
Chaque dentiste doit adresser à l’ODQ une déclaration annuelle comportant les preuves requises de sa participation aux activités de formation continue. Si le suivi individuel opéré par l’ordre fait apparaître le risque de ne pas atteindre le minimum de 90 heures en trois ans, le chirurgien dentiste concerné reçoit une mise en garde six mois avant l’échéance. Faute de remédier à la situation, il pourrait se voir imposer une période de formation obligatoire. La sanction pourrait même aller jusqu’au retrait temporaire du « permis d’exercer ».
Réflexion sur l’instauration de la formation continue au Maroc :
- Regroupant les différentes manifestations qui se déroulent au cours d’une année en une seule manifestation qui traiterait les différentes spécialités. Cela permettra d’une part au médecin dentiste de fermer son cabinet qu’une fois/an et d’autre part il aura moins de dépenses.
- Constituant une commission où ordre et facultés organiseraient cette formation continue.
- Instaurant un nombre d’heures exigibles pour cette formation continue et à partir d’un certain nombre d’années d’exercices.
- Etablissant des sanctions voire la fermeture du cabinet dentaire au cas où le médecin dentiste ne remplit pas sa mission de formation continue
- Délivrant les diplômes ou certificats par les facultés seules institutions reconnues par l’état.
- Enfin, en offrant des formations à un coût raisonnable.
CONCLUSION
La formation continue obligatoire constitue une priorité dans notre pays, elle permettra aux praticiens un recyclage de leurs connaissances afin de garantir une qualité de soins d’autant plus que l’information médicale évolue et devient obsolète au bout de cinq ans.
Elle se trouve actuellement au centre de tous les débats vue qu’elle a apporté ses fruits dans d’autres pays. Les médecins dentistes marocains sont conscients de la nécessité de cette formation médicale continue. Ceci confirme le souci partagé par tous de pouvoir entretenir sa compétence dans le but d’assurer la qualité des soins.
BIBLIOGRAPHIE :
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www.ujcd.com
2. HIMMICHE M.
La formation continue une nécessité ou un superflu.
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Enseignement magistral: intérêt potentiel de son intégration aux stages hospitaliers et de la réalisation de contrôle de connaissances interrompues.
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4. LABRECQUE M.
La formation médicale continue à l’aide d’Internet est elle efficace ?
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9. CONSEIL NATIONAL DE LA FMC DES PRATICIENS HOSPITALIERS – CNFMCH
L’obligation de formation médicale continue (FMC) : historique, état des lieux et perspectives.
CNFMCH- Juin 2005.
10. MATILLON Y.
Modalités et conditions d’évaluation des compétences professionnelles médicales
Rapport de mission, Mars 2006 p : 7, 8, 26
11. ZEDENTAL.COM.
La formation continue dentaire en France.
12. HESCOT P, BOUCHET C
Les Québécois ne badinent pas avec la formation continue
Infos ADF n° 19 sept 2005 p : 4.
13. ORDRE DES DENTISTES DU QUEBEC
Politique sur la formation dentaire continue
Direction des affaires publiques et des communications, Janv 2009
14. LEGAULT D
La formation continue « obligatoire » dans les pays francophones
Le Courrier du dentiste, Mai 2009.