Z. AL JALIL, M. HAMZA M., S. EL ARABI.
Service de Pédodontie
Faculté de Médecine Dentaire de Casablanca
Université Hassan II


RÉSUMÉ

Dans l’objectif d’évaluer la place qu’occupe la prévention Bucco-Dentaire au sein du Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca, nous avons mené une enquête descriptive, entre le 24 Avril 2006 et le 15 Mai 2006.

Notre échantillon était constitué de 129 praticiens incluant l’ensemble des étudiants de la 5ème année, des internes et des résidents exerçant au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca.

 

La collecte des données a été réalisée à l’aide d’un questionnaire comportant 42 questions, reparties en 5 volets.
Parmi les résultats trouvés : 100% des praticiens font la motivation à l’Hygiène Bucco-Dentaire à leurs patients, 99,2% des praticiens donnent des recommandations concernant la fréquence et la méthode de brossage et 85,7% des praticiens conseillent à leurs patients un dentifrice fluoré. 66,4% des praticiens donnent à leurs patients des conseils diététiques. Pour 89,9% des praticiens, l’hygiène de leurs patients est améliorée après motivation à l’Hygiène Bucco-Dentaire. 

 

Nous avons également noté que 95,8% des praticiens rapportent que la pratique professionnelle de la prévention Bucco-Dentaire rencontre des obstacles et 56,3% des praticiens ont jugé que la formation actuelle en matière de prévention bucco-dentaire n’est pas suffisante.

 

A l’issu de ces résultats, il paraît que la prévention Bucco-Dentaire occupe une place importante dans la pratique quotidienne au sein du Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca. Toutefois, la présence de certains obstacles entrave la bonne pratique de cette prévention. Par ailleurs, des efforts restent encore à déployer en vue de promouvoir la formation aussi bien que la pratique de la prévention Bucco-Dentaire au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca.
Mots Clés : Prévention, Hygiène bucco dentaire, Diététique, Formation.

 

INTRODUCTION

Le Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca est une structure de formation hospitalo-universitaire, qui draine des patients de la population du grand Casablanca, mais aussi celle de la région du Sud.

Cette structure étatique est faite de services des différentes spécialités odontologiques : la Chirurgie buccale (Odontologie chirurgicale et parodontologie), l’Odontologie Conservatrice, la Pédodontie / Prévention, l’Orthopédie-Dento-Faciale ainsi que la Prothèse Dentaire Adjointe et Conjointe.


Malgré cette pluridisciplinarité au sein du Centre de Consultation et de Traitement Dentaire aussi bien que le coût peu onéreux des soins, l’accès aux soins dentaires reste très réduit. En effet, la population consultante arrive souvent à des stades tardifs ne permettant aucune attitude de prévention primaire ou même secondaire, par ailleurs, une grande partie des patients revient pour des récidives.

Ces constats devraient nous pousser à favoriser une dentisterie à visée prophylactique, qui soit adaptée à chaque patient, ceci en vue de prévenir les affections bucco-dentaires (B.D.), leurs récidives mais aussi de réduire au minimum leurs conséquences.

Cet état des lieux nous a poussés à mener une enquête au sein du Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca avec pour objectif principal d’étudier la place qu’occupe la prévention Bucco-Dentaire dans la pratique quotidienne au sein de cette même structure de soins.


MATÉRIEL ET MÉTHODES

L’enquête menée est de type transversal, descriptive, exhaustive ; elle a intéressé l’ensemble des étudiants de la 5ème année, des internes et des résidents exerçant au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca, soit 129 personnes.
La collecte des données a été faite à l’aide d’un questionnaire distribué à l’ensemble des étudiants de la 5ème année, des internes et résidents.

Ce questionnaire anonyme est constitué de 42 questions réparties en cinq rubriques :
- La première consacrée à l’identification de l’enquêté,
- La deuxième à la pratique de l’éducation à l’hygiène bucco-dentaire,
- La troisième a porté sur la pratique de la prévention Bucco-Dentaire proprement dite,
- La quatrième à la formation actuelle en matière de prévention bucco-dentaire,
- Et la dernière a été réservée aux suggestions proposées en vue de promouvoir la pratique de la prévention bucco-dentaire au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca.
La saisie des données ainsi que l’analyse statistique des résultats ont été faites à l’aide du logiciel Epi info 6.0.fr.

 

RÉSULTATS

Sur les 129 questionnaires distribués, nous en avons recueilli 119, soit un taux de réponse de 92,25%.


1- Identification de l’enquêté :

Notre population d’étude est composée de 67.2% de praticiens de sexe féminin et 32.8% de praticiens de sexe masculin (fig. 1).

 

Fig 1 : Répartition de l’échantillon selon le sexe.


Les étudiants de 5ème année représentent 73.9% de l’échantillon, les internes 10.1% et les résidents 16% de l’échantillon (fig. 2).

Fig 2 : Répartition de l’échantillon selon l’année d’étude.

 

 

2- Pratique de l’éducation à l’Hygiène Bucco-Dentaire :

D’après les réponses recueillies, la totalité des praticiens motivent leur patients à l’Hygiène Bucco-Dentaire; 32.8% la font jusqu’à l’obtention d’un résultat satisfaisant.

Parmi les 118 praticiens qui donnent systématiquement des recommandations concernant la fréquence et la méthode de brossage, 52,2% le font verbalement, avec démonstration sur un macromodèle et en bouche. 77.3% des praticiens recommandent le changement de la brosse à dent tous les 2 à 3 mois et 85.7% des praticiens conseillent à leurs patients un dentifrice fluoré.


Les conseils diététiques sont donnés par 66,4% des praticiens, ces conseils sont diversifiés et portent essentiellement sur la recommandation d’une alimentation équilibrée, sur la réduction des sucreries et des collations ainsi que sur l’ingestion des sucreries au cours des repas.

Le message éducatif est transmis en dialecte marocain par 68,9% et dans les deux langues Arabe et Française par 28,6% des praticiens (fig. 3).

 

Fig 3: Répartition des résultats selon la langue du message éducatif.


La durée du message éducatif est de moins de 5 minutes pour 67,2% des praticiens. Après motivation des patients à l’Hygiène Bucco-Dentaire, 89.9% des praticiens ont jugé que celle-ci était améliorée.


3- Pratique professionnelle de la prévention Bucco-Dentaire :

Pour 83,2% des praticiens, la prévention doit être indispensable dans la pratique quotidienne au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca.

Certains obstacles sont rencontrés par 95.8% des praticiens dans la pratique de la prévention Bucco-Dentaire. Selon ces praticiens, ces obstacles se résument en l’insuffisance du temps consacré au message éducatif, l’absence de prise en considération du message par la plupart des patients dû à l’analphabétisme, et à leur niveau socio-économique très bas.


4- Pratique des soins préventifs proprement dits :

Pour 96.6% des praticiens tous les soins préventifs sont prodigués aux patients, ces soins consistent en un brossage prophylactique, l’application locale de fluor avec vernis fluoré et gouttières avec gel fluoré, le scellement des puits et fissures et les soins restaurateurs préventifs (P.R.S.).

 

5- Formation en matière de prévention bucco-dentaire :

A la faculté de Médecine Dentaire de Casablanca, l’enseignement de prévention Bucco-Dentaire se fait à travers des cours, des travaux dirigés (T.D.) et des stages. 97.5% des praticiens rapportent avoir reçu des cours de prévention, 72.3% des praticiens rapportent avoir reçu des T.D. et 90.8% des praticiens rapportent avoir passé des stages de prévention Bucco-Dentaire.
Toutefois, cette formation en prévention bucco-dentaire est jugée insuffisante par 56,3% des praticiens. Ceci serait dû à différents facteurs, à savoir le volume horaire attribué à cette formation qui est réduit ainsi que le contenu de la formation qui est incomplet.


DISCUSSION

L’éducation sanitaire se définit comme étant l’ensemble de possibilités d’apprentissage induisant des changements volontaires de comportements qui concourent à l’amélioration de l’état de santé (1, 2).

L’O.M.S. définit l’éducation à la santé comme étant une action exercée sur les individus pour les amener à modifier leur comportement. Elle rajoute qu’en prévention Bucco-Dentaire, motiver le patient c’est lui donner des motifs profonds de changer sa conduite par des explications convaincantes (1).


Dans notre étude, nous avons noté que la motivation à l’Hygiène Bucco-Dentaire était une attitude adoptée par la totalité des praticiens (100%).

Wang et coll. (1995-96) ont, pour leur part, démontré que 98% des médecins dentistes au Danemark procèdent à la motivation à l’Hygiène Bucco-Dentaire de leurs patients (3).

Le rôle du brossage dentaire dans l’élimination de la plaque bactérienne et par conséquent dans la prévention de la maladie carieuse et parodontale et le maintien des conditions d’une santé bucco-dentaire n’est plus à prouver aujourd’hui. (4)
Le brossage reste le moyen mécanique par excellence, d’élimination de la plaque bactérienne.

Dans notre étude, 99,2% des praticiens interrogés donnent aux patients des recommandations concernant la fréquence et la méthode de brossage, mais seulement 52.2% associent au message verbal une démonstration du brossage sur macromodèle ou en bouche.

L’addition du fluor dans les pâtes dentifrices a commencé depuis 1950 par Procter et Gamble ; et dès lors, ce fluor a contribué à la diminution de la prévalence carieuse. (5)

Dans notre étude, 85.7% des praticiens conseillent à leurs patients un dentifrice fluoré. Selon Vehkalahti et coll. 99% des lauréats Finlandais recommandent l’utilisation d’une pâte dentifrice fluorée à tous les patients. (6)
Pendant plus de trois décennies, la carie dentaire a été considérée comme une maladie infectieuse transmissible fortement liée au régime alimentaire (7).

Dans notre étude, 66.4% des praticiens donnent à leurs patients des conseils diététiques. Ces conseils sont diversifiés et regroupent les informations suivantes : la recommandation d’une alimentation équilibrée, la réduction des sucreries et des collations, ainsi que le conseil de l’ingestion de sucreries au cours des repas.

Des données épidémiologiques et scientifiques, ont démontré la présence d’une grande synergie entre la nutrition et l’intégrité de la cavité buccale. (8)
Certains aliments présentent un pouvoir cariogène, telles que les protides et les glucides, mais ce sont surtout les glucides qui confèrent au régime alimentaire son potentiel cariogène. (9)

Le sucre consommé au cours des repas principaux, même en grande quantité, ne crée généralement pas de dommages. L’absorption de sucre à tout moment de la journée (grignotage et autres), même en faible quantité, crée des lésions irréversibles. Plus que la nourriture en soi c’est donc le régime alimentaire qui est cariogène. (10)

L’Association Diététique Américaine (ADA) recommande une collaboration entre les diététiciens et les praticiens dentaires en vue de promouvoir la santé buccale et de prévenir les maladies bucco-dentaires. (8)
Les soins dentaires ne concernent pas la totalité de la population dans les pays à très faible revenu par habitant. Ces populations sont souvent analphabètes ou d’un niveau socio culturel trop bas, d’où l’intérêt d’ajuster le message éducatif à sa cible.
En effet, pour qu’un message éducatif soit efficace, il est recommandé de le transmettre dans une langue comprise par le patient et d’utiliser des mots adaptés au niveau socioculturel du patient. (11)

Dans notre étude, les praticiens transmettent le message éducatif en utilisant l’une des trois langues : l’Arabe essentiellement le dialecte marocain (68.9%), le Français (1.7%) et le Berbère (0.8%). Cette diversité de langues utilisées a pour objectif de mieux faire comprendre le message éducatif au patient.

Pour mieux transmettre leur message éducatif, Djoussou et Rensen (2000) au Mali, ont proposé une série de schémas, sous forme de manuel, basés sur l’analogie, c’est-à-dire la comparaison de ce qui se passe en bouche avec d’autres éléments n’appartenant pas au corps humain, (ex: une dent c’est comme un arbre avec une partie visible qui est la couronne et une partie cachée qui est la racine ; une dent coupée longitudinalement peut être comparée à une pomme coupée en deux, est composée de trois couches de l’extérieur vers l’intérieur) cette comparaison est compréhensible par tous. Ce manuel se compose de 10 planches, chacune regroupe des images avec des interprétations. Le message qu’il contient est capable d’être changé à tout moment pour s’adapter aux gens qui ne comprennent pas ou n’acceptent pas ce qui se dit (11).


L’éducation à la santé Bucco-Dentaire est indispensable pour améliorer les connaissances des patients en vue de promouvoir la santé Bucco-Dentaire.
Dans cette enquête, 89.9% des praticiens ont jugé que l’Hygiène Bucco-Dentaire de leurs patients s’était améliorée après la motivation avec une réduction de l’indice de plaque.

Ces résultats concordent avec ceux rapportés par Rong et coll. qui ont noté une réduction de l’indice c.a.o. des enfants âgés de 3 ans ayant bénéficié du programme d’éducation à la santé l’Hygiène Bucco-Dentaire, avec également une amélioration des connaissances et des attitudes des parents quant à la santé l’Hygiène Bucco-Dentaire de leurs enfants, comparativement au groupe témoin (2).


Nos résultats ont montré que pour 95.8% des praticiens, la pratique professionnelle de la prévention Bucco-Dentaire au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire rencontre des obstacles inhérents à l’analphabétisme, au niveau socio-économique bas, à l’absence de prise en considération du message éducatif…

Weisten et coll. (2004), dans leur étude, ont été confrontés au problème de niveau culturel très bas, mais aussi à la non-réceptivité des parents aussi bien que des enfants, aux conseils d’hygiène Bucco-Dentaire, et par la suite à la non-prise en considération du message éducatif. (12)

En dentisterie, les méthodes préventives sont assez variées, certaines d’entre elles requièrent la collaboration du patient, et l’adhésion du praticien (13). Un grand nombre d’interventions sont actuellement disponibles en vue de prévenir l’apparition de carie ou d’arrêter son développement à un stade précoce, sans traitement chirurgical.
Ces techniques regroupent, en plus des conseils d’hygiène et des recommandations diététiques, l’application topique de fluor, les sealants et les restaurations préventives de petite étendue, utilisant les différents matériaux de collage actuellement disponibles. (12)

Dans notre travail, 96.6% des praticiens prodiguent à leurs patients tous types de soins préventifs (application topique de fluor, scellement de puits et fissures, P.R.S…).
L’étude menée par Tseveenjav et coll. en Mongolie, a eu comme objectif d’évaluer la pratique de la prévention par les étudiants de l’Université Médicale Nationale de Mongolie. Ses résultats ont montré que l’application topique de fluor et la réalisation de sealant étaient les mesures préventives les moins réalisées (14).
Ceci rejoint les résultats de notre étude pour ce qui est de l’application topique de fluor (6% des praticiens l’utilisent). Par contre, la réalisation de sealant dans notre étude occupe une grande place puisque 68.8% des praticiens l’incluent dans les soins préventifs réalisés.

Concernant le volet de la formation en matière de prévention Bucco-Dentaire, 97.5% des praticiens ont rapporté avoir reçu des cours de prévention.
Une étude menée par McWhorter et coll. dans 54 départements de Pédodontie aux Etats-Unis, a rapporté que 86% des départements concernés donnent des cours de prévention Bucco-Dentaire et enseignent aux étudiants que la première consultation dentaire d’un enfant doit être faite au plus tard à l’âge de 12 mois (15).

Dans l’étude de Vehkalahti, les lauréats ont reçu des cours concernant les différents moyens et méthodes de prévention de la carie dentaire. Ces cours ont porté sur l’application topique de fluor, les techniques de brossage et de nettoyage interdentaire, les conseils diététiques ainsi que la réalisation des soins préventifs (6).

Dans notre étude, les cours de prévention Bucco-Dentaire enseignés ont porté sur l’explication du processus carieux et de la maladie parodontale, l’enseignement des différents moyens et méthodes de brossage, l’application topique de fluor, ainsi que les conseils diététiques indispensables à une santé Bucco-Dentaire optimale.

Par ailleurs, il serait intéressant de recourir à la nouvelle méthode d’enseignement dite la dentisterie basée sur les preuves, puisque cette méthode permet à tous de mettre à jour les protocoles cliniques au fur et à mesure que de nouvelles connaissances apparaissent. (13)

Cette approche consiste en la synthèse d’un volume large de littérature, laquelle synthèse est utile à la pratique quotidienne du praticien.
Plusieurs programmes de formation dentaire incluent, en plus des cours de prévention Bucco-Dentaire, des travaux dirigés (T.D.) en vue d’appuyer cette formation. (6, 15)

Il en est de même dans notre programme de formation où ces T.D. de prévention Bucco-Dentaire sont programmés en 4ème année d’étude, en vue de préparer les étudiants au stage de prévention sur le terrain.

Ce programme de formation inclut également des stages de prévention B.D. qui consistent en des campagnes de sensibilisation dans les écoles primaires, organisées dans le cadre du Programme National pour la Santé Bucco-Dentaire où la Faculté de Médecine Dentaire de Casablanca est un partenaire actif, et où les étudiants participent à partir de la 4ème année d’étude, à raison d’une vacation par semaine. 90.8% des praticiens rapportent avoir bénéficié de stages de prévention B.D. dès leur 4ème année d’étude dentaire.

Lopez de Bocanera et coll., dans leur étude en Argentine, ont noté que 78.1% des écoliers en primaire et 94% en secondaire ont pu acquérir un minimum considéré comme nécessaire pour avoir des habitudes nutritionnelles et d’hygiène Bucco-Dentaire correcte suite à des campagnes de sensibilisation menées dans les écoles (16).

Dans notre étude, la formation en prévention Bucco-Dentaire a été jugée insuffisante par 56.3% des praticiens. Des lacunes ont été relevées au niveau du volume horaire attribué à cette formation pour 19.4% ainsi qu’au niveau contenu de cette formation pour 14.9% des praticiens.

Ces résultats peuvent être expliqués par l’hypothèse suivante :
Etant dans l’une des deux structures Hospitalo-Universitaires formatrices qui existent au Maroc, et d’où doit émaner le meilleur de toute pratique odontologique et particulièrement en matière d’odontologie préventive, les praticiens au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca estiment certainement que leur formation dans ce domaine doit être plus performante et plus adaptée au progrès que connait la dentisterie préventive moderne à notre époque.


CONCLUSION

A la lumière des résultats obtenus à travers cette enquête épidémiologique, il est clair que les praticiens au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca sont préventoconscients ; ce qui expliquerait le fait que la prévention Bucco-Dentaire occupe une place importante dans la pratique quotidienne au sein de cette structure hospitalo-universitaire de Casablanca.

 

Par conséquent, les patients consultants ce centre bénéficient d’une panoplie de soins préventifs de qualité leur permettant de garder une meilleure santé Bucco-Dentaire, malgré la présence de certains obstacles entravant la bonne pratique de cette prévention Bucco-Dentaire.
En effet, nombreux sont les efforts consentis par la faculté et le Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca dans ce domaine pour aller dans la même voie de l’évolution que connait la dentisterie préventive.


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