COMMUNIQUE DE PRESSE

« Le chirurgien-dentiste au coeur de la vie » : c’est le thème fédérateur choisi pour l’édition 2010 du Congrès de l’Association dentaire française qui se tient du 23 au 27 novembre, grand rendez-vous annuel de la santé bucco-dentaire.

A travers plus de 100 ateliers de formation et de conférences, spécialistes et experts démontreront à quel point le chirurgien-dentiste est non seulement un acteur-clé de la santé publique, mais également un soutien précieux pour une vie sociale et professionnelle épanouie.

 

UN PROFESSIONNEL AU SERVICE DU BIEN-ETRE INDIVIDUEL
Grâce aux progrès constants réalisés par la profession, les techniques, les matériaux et les méthodes de traitement ne cessent de s’améliorer. Facettes céramiques, techniques de collage, modes de restauration… la frontière entre le soin et l’esthétique est de moins en moins marquée. Les soins contribuent à améliorer l’aspect de la dentition et la demande esthétique permet souvent de détecter et de prendre en charge des problèmes médicaux (caries, descellement, fracture…).


Toute démarche menée par le chirurgien-dentiste, qu’elle soit médicale ou esthétique, repose sur les mêmes fondamentaux :

- préserver l’existant,

- associer le patient aux choix techniques et thérapeutiques,

- organiser au mieux les étapes de la prise en charge…

Quand la « belle bouche » devient un passeport social incontournable, le chirurgien-dentiste est un véritable partenaire pour une meilleure image de soi.

 

LE CHIRURGIEN-DENTISTE, MEDECIN DE LA BOUCHE
Afin de mettre à disposition des patients les dernières innovations, la profession s’implique fortement dans sa formation professionnelle continue (sur 41 116 chirurgiens-dentistes en exercice plus de 67 627 praticiens ont suivi des formations en 2009. Ce chiffre s’explique par le fait qu’un même praticien peut s’inscrire auprès de plusieurs organismes et suivre plusieurs formations au cours de l’année). En cumulant recherche et formation, les praticiens sont souvent à l’origine des évolutions scientifiques et thérapeutiques en matière de soins dentaires.


Autre tendance forte, la place du chirurgien-dentiste s’affirme de plus en plus au coeur du parcours de soin, dans l’optique d’une prise en charge globale de la santé des patients. Son rôle est essentiel dans l’accompagnement de pathologies graves ou chroniques, comme le diabète, les cancers ou certaines pathologies cardio-vasculaires. En traitant les maladies parodontales, il prévient les risques d’infection et d’exposition à différents agents pathogènes. Un Français sur quatre est concerné par ces pathologies, qui représentent la première cause de perte des dents. Une mauvaise hygiène dentaire augmente également de 15% le risque d’être atteint de pathologies coronariennes.


Formé au repérage des lésions pré-cancéreuses, le chirurgien-dentiste peut permettre une prise en charge précoce des cancers de la voie buccale, à l’origine de 1500 décès par an. Il est également bien placé pour détecter certaines maladies difficiles à repérer, comme le syndrome d’apnée du sommeil.

 

UN ACCOMPAGNEMENT A TOUS LES AGES DE LA VIE
A chaque période de l’existence, le chirurgien-dentiste contribue à sensibiliser les patients aux bénéfices d’un capital dentaire préservé.
Le suivi de la femme enceinte vise à apaiser des craintes non fondées (« faire un enfant, perdre une dent »), à rappeler les règles d’hygiène minimales qui serviront plus tard à éduquer l’enfant.

Durant l’enfance et l’adolescence, l’apprentissage de l’hygiène se double d’une surveillance rigoureuse de la croissance dentaire, du repérage des caries et du bon alignement des dents définitives. Le haut niveau des soins d’orthodontie permet aujourd’hui de « redresser » la plupart des dentitions.


A l’âge adulte, les soins conservateurs s’accompagnent de préoccupations esthétiques, de soins prothétiques en cas de besoin, mais également de prévention, de repérage et de traitement de pathologies spécifiques, comme les maladies parodontales, ou de maladies associées.

Pour les personnes âgées, une nouvelle discipline se développe, la « gérodontologie », dont le postulat est simple : ce n’est pas parce que vous êtes âgés que vous n’avez plus droit à un joli sourire !

 

UN ROLE-PIVOT EN MATIERE DE PREVENTION ET DE SECURITE DES SOINS
Acteur majeur de la prévention, le chirurgien-dentiste est formé à communiquer spécifiquement sur certaines catégories de population (enfants, personnes âgées) : comment délivrer les bons messages d’hygiène bucco-dentaire, comment expliquer les traitements, comment évoquer le risque de douleur, comment mener la séance de soins…

En matière de sécurité des soins, il assume des missions peu connues du grand public. C’est le cas avant certaines interventions chirurgicales : qui sait, par exemple, qu’un examen dentaire est théoriquement requis avant toute anesthésie ? Cet examen vise à vérifier l’absence d’infection, voire à retirer des prothèses qui pourraient présenter un risque pendant l’opération.

Professionnel de proximité, le chirurgien-dentiste libéral est souvent le « dentiste de famille ». En suivant plusieurs membres d’une même famille, en tenant scrupuleusement à jour les dossiers patients, il est en mesure d’anticiper des situations à risque, par exemple la carie. Les progrès constants en matière d’imagerie numérique l’aident à conserver une vision à la fois « panoramique » et « longitudinale » de la santé dentaire de ses patients. On rappellera également à quel point la profession se mobilise, depuis plusieurs dizaines d’années, pour lutter contre la douleur au cabinet. Au point qu’aujourd’hui, les patients qui ont « peur d’avoir mal » sont de plus en plus rares.

 

LA REVOLUTION TECHNOLOGIQUE EST EN MARCHE
L’exercice du futur est d’ores et déjà sur les rails. A l’affût de toutes les innovations en matière de santé, la profession s’intéresse à de nouvelles technologies propres à renforcer la qualité de l’exercice et le confort du patient.

Les lasers, par exemple, réduisent les risques d’infection grâce à l’absence de saignement. Les progrès dans le domaine des colles, des céramiques, favorisent la reconstruction autour des dents restantes.

Chez les personnes âgées édentées, il est possible de positionner des appareils amovibles à partir de la pose de seulement deux implants. La chirurgie plastique parodontale permet, à partir de greffes de tissu conjonctif, de rebâtir la gencive, de même que la greffe osseuse peut restaurer la masse osseuse de la dent.


La nanomédecine, nouvelle discipline issue de l’usage des nanomatériaux, propose des applications dans le domaine dentaire : l’ingénierie tissulaire vise par exemple à reconstruire la dent à partir de biomatériaux ou de cellules souches. Ces perspectives tracent les contours de la dentisterie de demain, ceux d’une discipline au coeur de la médecine dite « régénérative ».


DES PROFESSIONNELS DE PROXIMITE

Composé à 92% de professionnels libéraux, le réseau des chirurgiens-dentistes est implanté sur l’ensemble du territoire et reste accessible au plus grand nombre. Même si, à l’instar d’autres professions de santé, on peut observer certains problèmes de démographie professionnelle (en moyenne on compte 59 praticiens pour 100 000 habitants avec une densité qui varie de 1 à 4 selon les départements de France), la profession s’organise pour demeurer disponible.

 

La permanence des soins est assurée par des tours de garde les week-ends et jours fériés, et la plupart des praticiens gèrent leur agenda avec souplesse, pour répondre présents en cas d’urgence dentaire. Au vu des services qu’ils rendent à la population, les chirurgiens-dentistes aspirent à être mieux reconnus par les pouvoirs publics, en particulier en matière de coordination des soins avec les médecins et les autres professionnels de santé.

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