La formation continue au Maroc
Dr. Rachid Benjelloun
Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins Dentistes du Maroc (2009)
Diplômé de faculté de Médecine Dentaire de Casablanca (1987)
Cofondateur de la Fédération Nationale des Syndicats des Chirurgiens dentistes du Secteur Privé (Mars 1998)
Cofondateur du syndicat régional de casa (SMDC)
Participation à la création d'un bulletin syndical de la Féd.: "Convergence Dentaire"
Coordinateur du Comité National des Professionnels de Santé Libérale (2002-2004)
Contribution à la sortie de crise de l'instance ordinale : dissolution des anciens conseils, instauration de délégation spéciale d’intérim puis refonte des nouveaux textes relatifs à l'ordre
Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins Dentistes du Maroc (2009)
Diplômé de faculté de Médecine Dentaire de Casablanca (1987)
Cofondateur de la Fédération Nationale des Syndicats des Chirurgiens dentistes du Secteur Privé (Mars 1998)
Cofondateur du syndicat régional de casa (SMDC)
Participation à la création d'un bulletin syndical de la Féd.: "Convergence Dentaire"
Coordinateur du Comité National des Professionnels de Santé Libérale (2002-2004)
Contribution à la sortie de crise de l'instance ordinale : dissolution des anciens conseils, instauration de délégation spéciale d’intérim puis refonte des nouveaux textes relatifs à l'ordre
Cofondateur de l'Union National des Professions Libérales (UNPL)
Vice président de l'Union Arabe des Médecins Dentistes (2005-2007)
Membre du bureau de la Confédération des Ordres Professionnels
Installé en cabinet privé depuis 1990.
Le Courrier du Dentiste : Comment va la formation continue des médecins dentistes au Maroc ?
Dr. Rachid Benjelloun : Mon diagnostic de la situation est le suivant : Autant il y a une grande demande, autant il va falloir mettre de l'ordre. Ainsi je déplore essentiellement :
1- Une mauvaise répartition dans le temps et dans l'espace à cause de l'absence d'agenda national annuel.
2- Une "marchandisation" accrue des activités de formation de part : une compétence parfois mise en question des "formateurs", leurs dépendances par rapport aux industriels et distributeurs si ce ne sont pas eux les organisateurs, absence de cahier de charges de la plus part des activités, tarifs appliqués exorbitants.
LCDD : Avez-vous des projets pour instaurer la Formation Continue Obligatoire ? Et selon vous, quels seraient les outils pour réussir la FCO ?
Dr. R. B. : Pour ce qui est des projets et des outils qui permettront d'instaurer la FCO, je pense qu'il faut d'abord que l'instance ordinale réorganise la Formation Continue, conformément aux nouvelles prérogatives et attributions de l’instance ordinale prévues par la loi 05/07, en collaboration étroite avec les facultés de Médecine Dentaire, les associations et sociétés scientifiques pour l'établissement d'un agenda annuel d'activités ACCREDITEES par un comité national travaillant sous l'égide du Conseil National de l'Ordre des Médecins dentistes. Ces activités devront être mieux réparties dans le temps et l'espace.
Ensuite, une fois que l'inscription au tableau de l'ordre des Médecins Dentistes fera partie des attributions du Conseil de l'Ordre au début de 2012, il va falloir légiférer afin de soumettre le renouvellement périodique de l'autorisation d'exercice au réassemblage d'un certain nombre de points acquis lors de participations à des actions de Formation Continue. C'est ainsi que la Formation Continue deviendra Obligatoire. Ce qui permettra certainement d'élever le niveau de la pratique de la Médecine Dentaire au Maroc et creusera d'avantage le fossé avec les praticiens non diplômés (charlatans) ou non qualifiés...
LCDD : Mot de la fin :
Dr. R.B. : Nous avons beaucoup de chantiers (avec bien sur des priorités ) afin qu'on puisse qualifier la pratique de la Médecine Dentaire dans notre pays et mieux servir nos patients. Pourvue qu'on mette la main dans la main et qu'on garde comme ligne de mire la réalisation de ces objectifs!
Vice président de l'Union Arabe des Médecins Dentistes (2005-2007)
Membre du bureau de la Confédération des Ordres Professionnels
Installé en cabinet privé depuis 1990.
Le Courrier du Dentiste : Comment va la formation continue des médecins dentistes au Maroc ?
Dr. Rachid Benjelloun : Mon diagnostic de la situation est le suivant : Autant il y a une grande demande, autant il va falloir mettre de l'ordre. Ainsi je déplore essentiellement :
1- Une mauvaise répartition dans le temps et dans l'espace à cause de l'absence d'agenda national annuel.
2- Une "marchandisation" accrue des activités de formation de part : une compétence parfois mise en question des "formateurs", leurs dépendances par rapport aux industriels et distributeurs si ce ne sont pas eux les organisateurs, absence de cahier de charges de la plus part des activités, tarifs appliqués exorbitants.
LCDD : Avez-vous des projets pour instaurer la Formation Continue Obligatoire ? Et selon vous, quels seraient les outils pour réussir la FCO ?
Dr. R. B. : Pour ce qui est des projets et des outils qui permettront d'instaurer la FCO, je pense qu'il faut d'abord que l'instance ordinale réorganise la Formation Continue, conformément aux nouvelles prérogatives et attributions de l’instance ordinale prévues par la loi 05/07, en collaboration étroite avec les facultés de Médecine Dentaire, les associations et sociétés scientifiques pour l'établissement d'un agenda annuel d'activités ACCREDITEES par un comité national travaillant sous l'égide du Conseil National de l'Ordre des Médecins dentistes. Ces activités devront être mieux réparties dans le temps et l'espace.
Ensuite, une fois que l'inscription au tableau de l'ordre des Médecins Dentistes fera partie des attributions du Conseil de l'Ordre au début de 2012, il va falloir légiférer afin de soumettre le renouvellement périodique de l'autorisation d'exercice au réassemblage d'un certain nombre de points acquis lors de participations à des actions de Formation Continue. C'est ainsi que la Formation Continue deviendra Obligatoire. Ce qui permettra certainement d'élever le niveau de la pratique de la Médecine Dentaire au Maroc et creusera d'avantage le fossé avec les praticiens non diplômés (charlatans) ou non qualifiés...
LCDD : Mot de la fin :
Dr. R.B. : Nous avons beaucoup de chantiers (avec bien sur des priorités ) afin qu'on puisse qualifier la pratique de la Médecine Dentaire dans notre pays et mieux servir nos patients. Pourvue qu'on mette la main dans la main et qu'on garde comme ligne de mire la réalisation de ces objectifs!
Propos recueillis par Redouane MOUDEN