Le thème qui fait aujourd’hui l’actualité médicale en Algérie a drainé plus de 150 chirurgiens-dentistes algériens.
Le Pr Bernard est revenu sur l’évolution de l’implantologie en insistant sur la démocratisation de la technique, car il estime que tous les médecins dentistes peuvent poser des implants.
Une idée que le Dr Adoun, le président de l’Ordre régional des chirurgiens-dentistes défend pleinement en soulignant l’importance justement de la formation continue qui «doit devenir une obligation. L’implantologie n’est pas une spécialité, c’est une technique qui peut être à la portée du praticien dentiste ayant acquis des compétences à travers des stages de formation validés», a-t-il souligné, avant de préciser que cette technique a été introduite en Algérie grâce aux praticiens privés.
Dr Adoun précise, par ailleurs, qu’on ne peut pas parler d’implantologie si toutes les conditions liées au respect des normes de conformité ne sont pas réunies, à savoir l’asepsie et l’hygiène dans le cabinet dentaire. «Une triade que le médecin dentiste doit respecter à la lettre, car si l’une des conditions n’est pas respectée, le cabinet dentaire devient contaminateur potentiel, d’où faute médicale», a-t-il ajouté en insistant justement sur l’indispensable formation continue dont des sessions sont programmées depuis le 3 décembre et ce, durant toute l’année 2012. «Différents thèmes liés à la pratique de la chirurgie dentaire seront traités lors de ces formations», a-t-il indiqué.
Pour le Pr Derradji, chargé de la formation au sein de la Société algérienne de pathologie bucco-dentaire à l’hôpital de Beni Messous «l’implantologie mérite d’être introduite dans le cursus universitaire, mais cela tarde à venir. Il se félicite de la formation de plus d’une 60 chirurgiens-dentistes grâce à la Société algérienne de pathologie bucco-dentaire qui a lancé la première formation pour une attestation d’étude et de recherche approfondie en implantologie orale, en collaboration avec des société savantes françaises à titre bénévole. Cette année, nous allons lancer la quatrième promotion. Des trois dernières promotions, il y a eu ceux qui ont obtenu le Diplôme universitaire (DU) sous présentation d’un mémoire et des cas cliniques à l’université de Bordeaux. Il s’agit du même diplôme délivré en France pour les Français. C’est une fierté pour nous», a-t-il ajouté.