Y. AMRANI ALAOUI, L. EL FIGUIGUI, A. EL YAMANI
Service de Prothèse Conjointe
Faculté de médecine dentaire
Université Mohammed V de Rabat, Rabat, Maroc
 

RÉSUMÉ

Introduction :

La prothèse fixée révèle de nombreuses complications prothétiques, qui se produisent le plus souvent par la violation des principes de la réalisation aussi bien en clinique qu’au laboratoire ou par l’ignorance des différents critères de conception prothétique. Pour qu’une prothèse fixée soit réussie, il faut donner une importance et une rigueur particulière aux grands principes prothétiques.

 

L'objectif principal de cette étude, par le biais d'une enquête menée auprès des médecins-dentistes pratiquant dans différentes villes marocaines, était d’avoir un aperçu global sur l’incidence et la prévalence des différents types d’échecs rencontrés en prothèse conjointe ainsi que de mettre le point sur ses différentes manifestations.

 

Matériel et méthode :

Il s’agit d’une enquête descriptive nationale qui a été menée auprès de 100 médecins-dentistes exerçant dans le secteur privé et public.

 

Résultats :

* 63% des médecins-dentistes enquêtés ont rapporté que la douleur était le motif de consultations le plus fréquemment rencontré.

* Selon les médecins-dentistes enquêtés, le taux d’échec avec des couronnes Céramo-céramiques était de 16%.

* Les échecs endodontiques représentaient le problème le plus fréquemment rencontré chez les médecins-dentistes avec un taux de 6%. Les échecs parodontaux viennent en deuxième position avec un pourcentage de 54%.  Les échecs esthétiques étaient de 36 %.

 

Conclusion :

La prothèse fixée est certainement l’un des domaines de l’odontologie dans lequel l’élaboration clinique et de laboratoire est la plus délicate. L’approche doit être globale, pour répondre aux exigences biologiques, fonctionnelles, esthétiques et de confort du patient.

 

Mots clés : Echec, Prothèse conjointe, Enquête.

 

INTRODUCTION 

Malgré le grand développement que connait le domaine des restaurations prothétiques fixées concernant les biomatériaux, les techniques de laboratoire et l’assistance par ordinateur, la réalisation des prothèses fixées demeure toujours un travail délicat qui nécessite de la rigueur et la minutie au cours de chaque étape de la chaine prothétique.

 

Lorsque l’indication clinique est bien fondée, et les bases thérapeutiques sont globalement respectées, la prothèse fixée représentera la thérapeutique prothétique de choix, et permettra de répondre à plusieurs objectifs :

• Assurer les fonctions orales et la fonction masticatoire des dents naturelles,

• Rétablir l’esthétique,

• Répondre au confort et au profil psychique des patients,

• Garantir la santé des composants de la cavité buccale en respectant l’intégrité du péri-apex et du parodonte,

• Assurer la durabilité dans le temps.

 

Si la prothèse ne parvient pas à répondre à l’un de ces objectifs, elle sera qualifiée d’échec.

L'objectif principal de cette étude, par le biais d'une enquête menée auprès des médecins dentistes pratiquant dans différentes villes marocaines, était d’avoir un aperçu global sur l’incidence et la prévalence des différents types d’échecs rencontrés en prothèse conjointe ainsi que de mettre le point sur ses différentes manifestations.

 

MATÉRIELS ET MÉTHODES

Il s’agit d’une enquête descriptive nationale qui a été menée auprès de 100 médecins dentistes exerçant dans le secteur privé et public. 

Le questionnaire était composé de 2 volets :

    - 1er volet : correspondait aux informations générales sur le praticien (Fig 1, 2). (Sexe, lieu d’étude, la nature de l’établissement d’exercice et les années d’expérience) 

    - 2ème volet : comprenait des questions réservées aux différents types d’échecs, leur prévalence, leurs causes et leurs manifestations.

 

Le questionnaire était précédé d’une introduction expliquant le but de notre travail en insistant sur l’anonymat des données afin d’optimiser l’adhésion des participants. Il a été élaboré de manière à faciliter le recueil des données et l’exploitation statistique. 

Trois procédures ont été adoptées dans la collecte des données :

La première était en présence de l’enquêteur, celui-ci menait l’enquête sous forme d’entretien en remplissant lui-même le questionnaire ou en l’assistant lors du remplissage. Cette procédure était la plus efficace et fiable, car elle a permis un gain de temps remarquable et l’enquêteur a pu avoir plus d’information, à propos du sujet enquêté, avec les différents dialogues entretenus avec le dentiste.

La deuxième procédure était de déposer le questionnaire chez le dentiste pour revenir le récupérer dans un délai d’une semaine.

• La troisième procédure était informatisée, une approche en ligne a été décidée afin d'augmenter la taille de l'échantillon. On a essayé de faire participer des dentistes pratiquant dans différentes villes marocaines (Rabat, Salé, Témara, Kenitra, Casablanca, Fès, Meknès, El Jadida, Tanger, Tétouan, Oujda, khénifra, Marrakech, Agadir, Laâyoune, Dakhla.). Le questionnaire a été rédigé sur une page verrouillée "Google Forms". Un message résumant le projet de l'étude a été envoyé aux médecins par réseaux sociaux avec le lien électronique vers le questionnaire. Les réponses ont été enregistrées automatiquement sur une page de calcul liée au questionnaire.

 

Cependant sur les 118 questionnaires remplis par les médecins dentistes, 18 n’étaient pas exploitables, car non récupérés ou contenant un nombre important de données manquantes. Après assainissement des données recueillies notre échantillon était alors de 100 praticiens ce chiffre a été jugé satisfaisant pour avoir des résultats représentatifs.

L’analyse statistique des données a été effectuée avec le logiciel Statistic Package For Social Science (SPSS version 20) pour Windows 7.  

Les graphiques ont été réalisés à l’aide de Microsoft Office Excel 2016.

 

RÉSULTATS

Fig 1 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction du sexe.

 

 

Fig 2 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction du lieu d’exercice.

 

 

Fig 3 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction du motif de consultation.

 

 Fig 4 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction du type de prothèse avec le plus d’échec.

 

 Fig 5 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction du type d’échec rencontré.

 

 Fig 6 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction des échecs rencontrés en endodontie.

 

 Fig 7 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction des échecs prothétiques rencontrés.

 

 Fig 8 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction des échecs esthétiques rencontrés.

 

 Fig 9 : Représentation graphique montrant la répartition de l’échantillon en fonction des échecs parodontaux rencontrés.
 

DISCUSSION

La prothèse fixée révèle de nombreuses complications prothétiques, qui se produisent le plus souvent par la violation des principes de réalisation aussi bien en clinique qu’au laboratoire ou par l’ignorance des différents critères de conception prothétique.

Pour qu’une prothèse fixée soit réussie, il faut donner une importance et une rigueur particulières aux grands principes prothétiques.

 

Echecs et motif de consultation (Fig 3) :

Les résultats de notre étude ont rapporté que la douleur était le motif de consultation le plus fréquemment rencontré avec un pourcentage de 63%.

Ces résultats peuvent être expliqués par le caractère particulièrement désagréable de la douleur dentaire et par son retentissement sur la vie sociale et professionnelle du sujet. En effet la grande fréquence et l’intensité des douleurs dentaires les rendent quasiment insupportables, ce qui pousse les patients à consulter en urgence.

Robin et Coll. ont mené une enquête en 1996, au service d’odontologie des hospices de Lyon durant une période de 4 mois ; la douleur constituait 51% des motifs de consultations (1).

 

Une autre étude menée en 2001 par FEHRY et coll. au sein du centre de consultation et de traitement dentaire de Casablanca a reporté que la douleur était le motif de consultation principal des patients avec un taux de 58% (2). 

L’étude réalisée au CHU de Dijon en 2002 par Ahossi et Coll. a décrit que 45% des patients sont venus consulter pour des douleurs dentaires (3).

 

À côté de la douleur, le descellement prothétique représente également un taux considérable dans les résultats de notre étude avec un taux de 49%. Ceci peut être dû au préjudice esthétique et fonctionnel important de ce problème, incitant à une consultation urgente des patients.

En 2019, Diallo et coll. à Bamako, ont rapporté que la perte de rétention a été le motif de consultation le plus représenté avec 64,29% des cas (4). Selon les mêmes auteurs, une préparation inadéquate des moignons, l’échec de scellement, ou une mauvaise conception représentent les principales causes du descellement des prothèses fixées. De même Benhamou et coll. ont reporté que la perte de rétention représentait l’échec le plus fréquemment rencontré parmi les complications techniques étudiées (5).

 

Echecs et type de prothèse (Fig 4) :

Les résultats de notre étude nous ont montré que les échecs de la prothèse fixée surviennent le plus souvent sur des couronnes céramo-métalliques ayant des ancrages radiculaires avec un taux de 50%. Ceci peut être attribué au fait que l’ancrage radiculaire fragilise la racine, augmente le risque des complications endodontiques et accentue les contraintes appliquées sur le parodonte profond.

 

Les restaurations prothétiques avec des couronnes unitaires céramo-métalliques présentent le taux d’échec le plus faible, ne dépassant pas les 10%, selon nos médecins dentistes enquêtés.

Selon l’étude réalisée par Ferrari et coll. en 2017, le taux de survie des couronnes céramo-métalliques avec une valeur de plus de 50% de substitut coronaire résiduel a atteint les 90% (6).

 

Nos résultats sont en concordance avec ceux de Bernd et coll. en 2016 qui ont étudié le taux de survie à long terme des couronnes céramo-métalliques. Les échecs étudiés étaient la perte de la prothèse ou de la dent et des défauts du joint céramo-métallique. Le taux de survie des CCM dépassaient les 80% sur une durée allant jusqu’à 11 ans (7).

 

Selon les médecins dentistes enquêtés, le taux d’échec avec des couronnes céramo-céramiques était de 16%. Nos résultats concordent avec ceux de l’étude réalisée par Irena et coll. en 2015 où ils ont reporté un taux de survie des couronnes céramo-céramiques unitaires (Vitrocéramique renforcée de leucite ou de disilicate de lithium 96,6% ; Alumine infiltrée de verre 94,6% ; Zircone densément frittées 96%) proche de celui des couronnes céramo-métalliques (94,7%) (8).

 

Les types d’échec en prothèse fixée (Fig 5, 6, 7, 8, 9) :

Notre étude a révélé que les échecs endodontiques représentaient le problème le plus fréquemment rencontré chez les médecins dentistes avec un taux de 66%. Les échecs parodontaux viennent en deuxième position avec un pourcentage de 54%. Les problèmes prothétiques ont été en 3éme position avec un taux de 47%. Les échecs esthétiques ont représenté 36% des échecs relevés. Les échecs fonctionnels sont en dernière position et représentent uniquement 9% des échecs.

 

Cette prépondérance importante des échecs endodontiques s’explique par la difficulté de réalisation du traitement endodontique, particulièrement lorsqu’il s’agit d’une prothèse plurale comportant plusieurs piliers dont le traitement canalaire devient un acte désagréable et fatiguant. 

 

D’autre part, la difficulté de maintenir un état intra-canalaire propre et exempt de toute sorte de bactéries est également un facteur important dans l’échec du traitement endodontique. En effet, les germes bactériens provenant d’un champ opératoire non étanche, des canaux secondaires non accessibles, ou d’instruments contaminés, se trouvent renfermés dans un milieu anaérobique favorable à leur développement au fil du temps, ce qui parvient à la génération de réactions péri-apicales.

 

Dans l’étude menée par Backer et Coll. concernant le taux de survie des bridges, les complications endodontiques ne représentaient que 3% de la totalité des complications relevées pendant les 6 années d’évaluation (9). Ce taux nettement moins élevé que celui de notre étude s’explique par le fait que les résultats de cette enquête n’ont intéressé que les complications irréversibles des bridges, dont les descellements, les fractures de bridges, et les caries des dents piliers. Ces complications sont souvent la cause de la perte définitive du bridge. Or, lors d’une complication endodontique, le bridge est souvent conservable et il est possible de traiter un problème péri-apical par voie chirurgicale ou par voie coronaire en retirant prudemment le bridge en utilisant les techniques de dépose tout en préservant l’intégrité de l’organe dentaire et du parodonte, ainsi que de la pièce prothétique, afin de pouvoir resceller le bridge.

 

Une étude réalisée à l’université LAHORE au Pakistan en 2013, a reporté que les problèmes endodontiques constituaient la majorité des complications observées avec un pourcentage avoisinant les 20% (10).

Les analyses statistiques réalisées par un certain nombre d’auteurs en Californie en se basant sur les 50 dernières années ont permis de conclure des résultats statistiques globaux et fiables, ces dernières montrent que les complications endodontiques sont classées en deuxième position après les reprises de carie, avec un taux de 11% (11).

 

Les résultats les plus proches de notre enquête sont ceux de l’étude réalisée en Finlande qui portait sur 41 piliers dentaires destinés à recevoir un bridge céramo-métallique, et dont un traitement endodontique pré-prothétique leur a été effectué. Les résultats concluent que les complications et les échecs les plus fréquents sont d’ordre endodontique (73%), et sont liés le plus souvent à une préparation insuffisante des canaux radiculaires (12).

 

Les échecs parodontaux représentent également un taux considérable, allant jusqu’à 54%. On peut expliquer ce pourcentage élevé par l’hygiène défectueuse des patients porteurs des prothèses fixées, et par la négligence de l’utilisation des moyens secondaires de contrôles de plaques, ainsi que par l’absence de séances de maintenance parodontale, étant donné que le parodonte en présence d’une prothèse fixée, est plus susceptible de développer une inflammation gingivale en absence d’un contrôle régulier et une hygiène correcte. 

 

L’étude réalisée au sein de la faculté de dentisterie à JEDDAH a reporté des résultats proches de notre étude concernant la prévalence des maladies parodontales affectant les dents piliers de la prothèse fixée avec un taux de 38% (13).

Selon l’étude réalisée par Pjetursson et coll. en 2015, le taux d’échec annuel dû aux maladies parodontales, sur 2096 prothèses fixées étudiées, était de 0.23% (14).

 

Selon les médecins dentistes enquêtés, le taux des échecs esthétiques était de 36%. Nos résultats étaient en disconcordance avec ceux obtenus par Aimano et coll. en 2011. Selon ces derniers auteurs, un résultat esthétique insatisfaisant a été remarqué chez plus de 60% de leur échantillon (13). Ces résultats ont été expliqués par l’utilisation d’une mauvaise source lumineuse au cours de la détermination des nuances.

 

CONCLUSION

La prothèse fixée est certainement l’un des domaines de l’odontologie dans lequel l’élaboration clinique et de laboratoire est la plus délicate. L’approche doit être globale, pour répondre aux exigences biologiques, fonctionnelles, esthétiques et de confort du patient (15).

Il est important d’évaluer les dents supports de la prothèse, leur environnement parodontal, ainsi que leur rapport avec les dents adjacentes et antagonistes, afin d’assurer la morphologie adaptée à un schéma occlusal adéquat.

 

En ce qui concerne l’esthétique, le point est mis sur une analyse minutieuse de la forme et la teinte des futures prothèses, en se basant sur une communication détaillée avec les patients concernant leurs envies et leurs attentes, qui doivent ensuite être fidèlement transmises au laboratoire.  

En cas d’un traitement endodontique pré-prothétique, le respect rigoureux des étapes de la thérapeutique endodontique est impératif. La réalisation d’une prothèse fixée sur une dent vivante exige également le respect des critères biologiques et la bonne manipulation des biomatériaux afin de minimiser les sensibilités post-opératoires.

 

De sa part, le patient doit connaitre son rôle dans la maintenance de sa prothèse, par sa motivation à l’hygiène et par le respect des séances de contrôles.

D’après l’étude réalisée, on peut conclure que la prévalence des échecs associés aux prothèses fixées remonte à un taux assez important, et les complications d’origine endodontique prennent la plus grande partie de ces échecs. 

 

Ces résultats nous dirigent vers la recherche de solutions appropriées pour l’amélioration du succès et de la survie des prothèses fixées, il faut grandement améliorer la sensibilisation des patients en matière d’hygiène, et trouver des méthodes efficaces pour lutter contre les maladies parodontales et les maladies endodontiques.

En outre, les praticiens nécessitent une mise à jour constante de leurs compétences cliniques, leur connaissance des biomatériaux et la compréhension des techniques de laboratoire.

 

BIBLIOGRAPHIE

1- ROBIN.O, FRIBOURG.I, BOIS.D

La douleur, premier motif de consultation en odontostomatologie.

Douleur et analgésie. 1996,9(2). Pp : 33-38.

2- S. FASSY FEHRY, I. BENYAHYA, K. LAHOUSSINE, Z. BENTAHAR

La douleur en odonto-stomatologie : enquête au Centre de Consultation et de Traitement Dentaire de Casablanca. 2001

3- V. AHOSSI, L. DEVOISE, M. TAZI, AND D. PERRIN

Urgences odontologiques au centre hospitalier universitaire de Dijon : analyse de 12 mois d'activité, Clinic, vol.23, issue.3, pp.165-70, 2002

4- KADIDIATOU DIALLO

Les échecs en prothèse conjointe dento-portée : causes et solutions.

Thèse de Doctorat en prothèse conjointe. Bamako : Faculté de Médecine et d’Odonto-stomatologie (FMOS),2019 ;108.

5- BENHAMOU.W, BENTIFOUR.A, BRIKI, M

Les échecs en prothèse conjointe : causes et solutions.

Thèse de Doctorat en prothèse conjointe. Tlemcen : université Abou Bekr Belkaid Faculté de Médecine,2016 ;196.

6- M FERRARI , R SORRENTINO , J JULOSKI , S GRANDINI ; M CARRABBA , N DISCEPOLI , E FERRARI CAGIDIACO

Post-Retained Single Crowns versus Fixed Dental Prostheses : A 7-Year Prospective Clinical Study. J Dent Res. 2017 Déc. ;96(13) :1490-1497.

7- BERND REITEMEIER, KRISTINA HÄNSEL, CHRISTIAN KASTNER ; ANKE WEBER,  MICHAEL H. WALTER

A prospective 10-year study of metal ceramic single crowns and fixed dental prosthesis retainers in private practice set tings. V 109, ISSUE 3, P149-155, MARCH 01, 2013

8- IRÉNA SAILER , N. ALEXANDROVITCH , D. STEFAN THOMAS, MARCEL ZWAHLEN , B. ELVAR

All-ceramic or metal-ceramic tooth-supported fixed dental prostheses (FDPs) A systematic review of the survival and complication rates. Part I: Single crowns (SCs)

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9- BACKER, COLL

Combien de temps dure un bridge?

http://the dentalist.fr/combien-de-temps-dure-une-bridge/ 

10- TAYYABA . SALEEM, BDS, FCPS ; AMJAD.F, BDS, MCPS ; UMAIR DASTGIR  BHATTI.M, BDS, MSC, DDPH(RCS)

Complications associated with tooth supported fixed dental prosthesis amongst patients visiting university college of dentistry lahore.

Pakistan Oral & Dental Journal Vol 33No. 1. Avril 2013.

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Clinical complications in fixed prosthodontics

THE JOURNAL OF PROSTHETIC DENTISTRY 31. Juillet. 2003

12- RAUSTIA.AM, NAPANKANGAS.R, SALONEN.AM

Complications and primary failures related to ®xed metal ceramic bridge prostheses made by dental students

Journal of Oral Réhabilitation 1998 25; 677±680

13- AIMAN.O, JOHAR, MDS,PhD

Complications Associated with Fixed Prosthodontics in a Population Presenting for Treatment to a Dental School in

Jeddah, Saudi Arabia

JKAU: Med. Sci., Vol. 18 No. 1, pp: 57-67. 2011.

14- BJARNI ELVAR PJETURSSON , IRENA SAILER , NIKOLAY ALEXANDROVICH MAKAROV , MARCEL ZWAHLEN , DANIEL STEFAN THOMA

All-ceramic or metal-ceramic tooth-supported fixed dental prostheses (FDPs)? A systematic review of the survival and complication rates. Part II: Multiple-unit FDPs

Dent Mater. 2015 Jun;31(6):624-39.

15- MORCHAD B, EL YAMANI A. 

Erreurs en prothèse fixée lors des préparations et des essais cliniques.

Cah Proth. 2012; 152 : 39-45

 

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