A. Viale-Garonne, J.J. Bonfil - France
RÉSUMÉ
Objectif : Appréhender l’éventuel parallélisme entre détermination génétique HLA, maladie parodontale et polyarthrite rhumatoïde.
Matériels et méthodes : L’étude entre dans le cadre d’une étude cas-témoins rétrospective classique (sujets atteint de polyarthrite rhumatoïde versus patients présentant d’autres pathologies rhumatismales). Elle porte sur 32 sujets atteints de polyarthrite rhumatoïde (cas) et 61 sujets diagnostiqués non porteurs. Le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde a été réalisé par un médecin rhumatologue. Un typage génétique HLA a été effectué.
Résultats : Il existe une plus grande fréquence de parodontite établie chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde avec p = 0,038. En l'absence de maladie parodontale, le Shared epitope est un facteur de risque de polyarthrite rhumatoïde avec OR = 14.032 [IC 95% : 3.774-52.164]. L’'interaction entre le nombre de sites présentant une perte d'attache ≥ 5 mm et le Shared epitope a un effet significatif sur la sécrétion d'anticorps anti-citrullinés (aCCP) avec p = 0,024.
Conclusion : Même en l'absence de maladie parodontale, le rôle du Shared epitope a été établi. L’interaction entre perte d'attache/Shared epitope influence la sécrétion d'anticorps anti-citrullinés.
Juin2019
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